Kankan : le ministre de l’Agriculture Félix Lamah donne le coup d’envoi du projet PADDAMAG

il y a 7 heures 16
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Le lancement du Projet d’Appui au Développement Agropastoral, à la Digitalisation et à l’Accès aux Marchés en Guinée (PADDAMAG) s’est déroulé dans l’enceinte de la salle de conférence de la Bibliothèque préfectorale Lanciné Williams, ce vendredi 16 mai 2025.

La cérémonie, présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Félix Lamah, a connu la participation de plusieurs hauts cadres des différentes directions sectorielles déconcentrées du département de tutelle, des autorités administratives locales et de nombreux représentants du monde paysan.

En marge de son intervention, devant ce parterre d’invités et d’experts, le ministre Félix Lamah a fait savoir le contexte ayant prévalu au lancement de ce projet : « C’est pour moi un honneur et un plaisir de procéder au lancement de cet important projet, le Projet d’Appui au Développement Agropastoral, à la Digitalisation et à l’Accès aux Marchés en Guinée (PADDAMAG). À l’entame de mes propos, je voudrais remercier très chaleureusement le président de la République, chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, qui a fait du secteur agropastoral une priorité du développement socio-économique de notre pays. Nous l’avons tous vu se matérialiser à travers l’ambitieux programme Simandou 2040, où l’agriculture, l’agro-industrie et le commerce constituent le premier axe. Je voudrais également remercier le Premier ministre, chef du gouvernement, ainsi que l’ensemble des membres du gouvernement, qui ne cessent d’appuyer le secteur agropastoral. Ma profonde gratitude va à la Banque Africaine de Développement, notre banque, et à son représentant, à qui nous souhaitons la bienvenue ici à Nabaya. Le secteur agropastoral de la République de Guinée a un potentiel immense, mais paradoxalement, la production et la productivité n’ont pas encore permis d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle du pays. La nature nous a dotés de tous les potentiels nécessaires pour être la locomotive de l’agriculture dans la sous-région et en Afrique. C’est pourquoi, dès ma prise de fonction en mars 2024, j’ai immédiatement convoqué les cadres pour l’organisation des États généraux de l’agriculture et de l’élevage, qui se sont tenus de juin à juillet 2024. Chères productrices et chers producteurs, lors des concertations régionales, nous vous avons consultés ici à la base, et lors des assises nationales, nous vous avons également écoutés. L’ensemble de vos recommandations a été traduit dans une feuille de route dont nous suivons actuellement la mise en œuvre, et ce projet PADDAMAG vient résoudre les problématiques soulevées. Nous avons apporté cette solution à ces problèmes », a rappelé le ministre Félix Lamah.

Pour sa part, le représentant de la Banque Africaine de Développement a d’abord remercié le ministre Lamah, avant de lever un coin de voile sur les objectifs de ce programme ambitieux.

« Permettez-moi, tout d’abord, d’adresser mes plus sincères remerciements à Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage pour l’organisation de cette cérémonie et pour l’engagement constant de son département ministériel dans la transformation du secteur rural en Guinée. Le projet que nous lançons aujourd’hui est bien plus qu’un simple programme de développement. Il est une réponse ambitieuse et structurante à des défis cruciaux, à savoir : la modernisation de l’agriculture et de l’élevage, l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’inclusion financière, la résilience au changement climatique et la réduction des inégalités, notamment de genre. Avec un financement de 21 millions d’Unités de Compte, soit près de 246 milliards de francs guinéens, ce projet, fruit d’un partenariat exemplaire entre la Banque Africaine de Développement et le Gouvernement guinéen, vise à transformer les chaînes de valeur du maïs et du soja, tout en renforçant les infrastructures rurales, l’entrepreneuriat agricole des jeunes et des femmes, ainsi que les capacités institutionnelles. Le PADDAMAG s’inscrit en parfaite cohérence avec les priorités nationales, notamment la Vision Guinée 2040, la Politique Nationale de Développement Agricole (PNDA), le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) et le Programme de Référence Intérimaire (PRI) de la Guinée », a déclaré Minkailou Halidou Touré.

Représentant le Gouverneur de Région, la cheffe de cabinet du Gouvernorat de Kankan, Madame Sanassa Touré, s’est réjouit du choix porté sur Kankan et a remercié le président Mamadi Doumbouya pour ses actions en faveur du développement.
« Permettez-moi de prendre la parole au nom du Gouverneur de Kankan pour vous souhaiter un agréable séjour dans la cité de Nabaya et vous remercier sincèrement pour le choix porté sur notre région pour le lancement officiel du Projet d’Appui au Développement Agropastoral, à la Digitalisation et à l’Accès aux Marchés en Guinée (PADDAMAG). Avant tout, nous, les cadres régionaux, remercions sincèrement notre cher Président, le Général Mamadi Doumbouya, qui fait de la Guinée un État moderne et émergent, fier de son développement socio-économique. Ce projet s’inscrit dans un contexte où la résilience alimentaire, l’inclusion financière et l’amélioration des revenus des populations rurales constituent des enjeux cruciaux pour le développement durable de notre pays. Le choix de la région de Kankan, riche de son potentiel agricole et agro pastoral, mais aussi confrontée à des défis majeurs, témoigne de notre volonté d’agir là où les besoins sont les plus pressants et les opportunités les plus prometteuses. Nous sommes convaincus qu’à travers le PADDAMAG, les populations bénéficiaires pourront : renforcer leurs capacités de production agropastorale en diversifiant les cultures et en améliorant les techniques agricoles ; améliorer leurs revenus grâce à un meilleur accès aux marchés et à des initiatives favorisant la transformation et la commercialisation des produits locaux ; s’inclure financièrement à travers la promotion des services financiers digitaux et la formation des populations rurales à leur utilisation. Nous attendons de ce projet des résultats concrets qui transformeront durablement la vie des bénéficiaires : une augmentation significative des productions agro-pastorales, une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, une augmentation des revenus moyens des exploitants, une inclusion financière accrue grâce aux plateformes digitales et aux institutions de microfinance partenaires », a-t-elle déclaré.

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