Innovation made in Africa: La Cité des sciences de Guinée séduit les ministres de la RDC, du Tchad et de Guinée-Bissau

En marge de la IVᵉ Conférence panafricaine de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), qui s’achève ce mardi 29 avril 2025 à Conakry, une délégation ministérielle de haut niveau a visité la Cité des sciences et de l’innovation de Guinée, un fleuron technologique en plein essor.

Accueillis par le ministre Alpha Bacar Barry, les représentants de la République Démocratique du Congo, du Tchad et de la Guinée-Bissau ont découvert un hub scientifique ultramoderne, symbole de la vision ambitieuse portée par la Guinée en matière d’intelligence artificielle, de big data et de recherche appliquée.

Sous la guidance du Pr Abdoulaye Baniré Diallo, coordinateur de la Cité, les visiteurs ont été impressionnés par les infrastructures et les projets en cours.

Gibrilo Djaló,  Secrétaire d’État de Guinée-Bissau, n’a pas caché son admiration :  « Le pays va dans le bon chemin. Cette vision éclairée, portée par le gouvernement guinéen, est un exemple à répliquer chez nous. Personne ne comprend mieux nos défis que nous-mêmes, et cette initiative prouve que l’Afrique peut innover par elle-même. »

Mme Colette Ngabéré, ministre tchadienne, a renchéri : « C’est un bijou ! Une volonté politique transformée en réalité. Nous devons nous en inspirer pour faire évoluer la science chez nous. La Guinée séduit l’Afrique par son audace.« 

Même enthousiasme du côté de Salih Gueye, directeur de l’innovation du Sénégal : « En seulement neuf mois, la Guinée a réalisé l’impensable. Cela prouve qu’avec une volonté politique forte, tout est possible. Félicitations au gouvernement et au peuple guinéen !« 

Satisfait des échanges, le ministre Alpha Bacar Barry a confirmé que : « Partager cette expérience avec nos homologues africains était essentiel. La Cité des sciences, initiative du président de la République, incarne notre engagement pour la recherche et l’innovation. Bientôt, nous inaugurerons sa première phase ! »

Cette visite marque un pas de plus vers une coopération scientifique panafricaine renforcée, alors que la conférence de l’AUF s’achève sur des perspectives prometteuses pour l’enseignement supérieur francophone.