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Un atelier axé sur le genre et l’inclusion dans les programmes éducatifs vient de s’achever à Conakry.
Cette initiative de la Coalition Nationale Guinéenne pour l’Éducation pour Tous (CNG/EPT) s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Gouvernance Éducative en Guinée (PAGEG).
Tenu les 23 et 24 mai 2025 dans la capitale guinéenne, cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des membres de la société civile afin de promouvoir un système éducatif plus inclusif, équitable et sensible au genre.
« Historiquement, les questions de genre et d’inclusion, autrefois abordées sous l’angle de l’équité, n’étaient pas suffisamment intégrées dans les programmes. C’est ce qui a motivé notre coalition, notamment après la première phase de notre projet soutenu par le Partenariat Mondial pour l’Éducation. Pour cette deuxième phase, nous avons souhaité renforcer la prise en compte du genre et de l’inclusion, non seulement dans nos actions, mais aussi dans celles des ONG membres. L’objectif est de partager ces enjeux avec nos membres afin qu’ils les intègrent dans leurs projets. Le genre ne se résume pas au sexe : il s’agit de promouvoir une éducation inclusive, en valorisant notamment la place des filles et des femmes, sans exclure les garçons. Il s’agit d’une discrimination positive visant un équilibre global », a précisé Fatoumata Dabo, présidente du Conseil d’Administration de la CNG/EPT.
Durant les deux jours de travaux, plusieurs thématiques en lien avec le genre et l’inclusion ont été développées au profit des participants.
En renforçant les capacités des membres de la CNG/EPT, la Coalition et ses partenaires techniques et financiers entendent donc intégrer les dimensions genre et inclusion dans leurs actions de plaidoyer et de suivi des politiques éducatives.
L’initiative vise également à permettre aux bénéficiaires de mieux comprendre les concepts clés liés au genre, aux droits humains et à l’inclusion dans l’éducation, ainsi qu’à identifier les obstacles structurels et culturels à une véritable inclusion dans le système éducatif guinéen.
« Deux jours de formation, c’est court, mais c’est un premier pas. Nous espérons que les 20 structures membres de notre coalition, qui sont présentes ici intégreront ces concepts dans leurs activités. Comme l’a rappelé notre facilitatrice, 60% de l’éducation se joue en famille, 30% à l’école et 10% dans la société. La démultiplication de cette formation est donc essentielle. La diversité des profils présents (acteurs communautaires, personnes handicapées, représentants de l’État) montre la richesse des synergies possibles. Notre souhait est que chaque structure adapte ces outils à ses réalités, en impliquant familles, écoles et communautés. L’inclusion est l’affaire de tous, et c’est ensemble que nous construirons un système éducatif équitable », a-t-elle ajouté.
Parmi les résultats attendus figurent la maîtrise des outils et approches d’intégration du genre et de l’inclusion dans les projets éducatifs, l’élaboration de stratégies de plaidoyer en faveur d’une éducation inclusive, équitable et de qualité, ainsi que la mise à disposition d’outils concrets pour intégrer ces dimensions dans les initiatives des membres.
Hadja Kadé Barry