Des bouffons du roi qui se prennent pour des foudres de guerre

il y a 2 heures 16
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », a écrit Rabelais. Qu’en est-il alors d’un hominidé ayant le ventre à la place du cerveau, sans science ni conscience ? Une catastrophe ambulante, un danger d’abord pour lui-même, puis pour ceux qu’il prétend servir et qu’il expose davantage par ses élucubrations qui sonnent comme une plaidoirie médiocre, en attendant que ces derniers ne rejoignent la poubelle de l’histoire, à l’instar des usurpateurs et imposteurs de leur acabit.

Que dire d’un vil individu qui, en temps normal, ne pourrait prétendre à ses fonctions actuelles dont il est si obnubilé par la préservation qu’il en perd son âme et son français, confondant « partie prise » avec « parti pris », entre autres ? Et surtout, qui perd tout self-control.

Que retenir d’un tel personnage, qui aspire á devenir le thuriféraire zélé d’un régime qui a pourtant soumis son propre frère à un traitement rude et humiliant ? Le voilà prêt à toutes les bassesses pour plaire aux maîtres du moment et sauvegarder son strapontin immérité, qui plus est, souillé du sang de nombreuses victimes innocentes. Syndrome de Stockholm pathologique doublé d’égoïsme cynique ?

Que dire enfin d’un affabulateur qui, ignorant tout de la vie des autres, se ridiculise en leur prêtant mensongèrement des travers qu’ils n’ont jamais eus ? À propos d’adeptes de Bacchus, au vu des grossièretés éructées et de la trogne simiesque de notre baveur débile, ne dirait-on pas que c’est plutôt lui qui est abonné aux gueules de bois ?

C’est dans l’air du temps : il est désormais de notoriété publique que dans le nouvel enfer guinéen, les paradis artificiels sont pratiqués comme une religion d’État. La débauche, semble-t-il, y est érigée en sport national. Un paradis rêvé pour un directeur né d’un coup de force, divorcé, égaré dans la nature, et tourmenté par un sentiment de culpabilité à servir d’avocat du diable et d’être associé à une entreprise aux allures criminelles.

Jamais l’adage « Qui se ressemble s’assemble » n’a autant fait sens, dans une société où l’un des cancres promus ne tient plus en place ni ne se contrôle, alors qu’il se veut gardien d’on ne sait quel temple maléfique. Il gesticule, calomnie, espérant conjurer le mauvais sort et attirer l’attention de maîtres dont les nuits sont hantées par l’angoisse de lendemains incertains et les aléas du pouvoir.

Ce « cadre » de bois vermoulu, rongé par les mites, simple résidu du cabinet des Mines, est lui-même issu d’un régime oublié, celui des amnésiques et ingrats de la République. Ce pouvoir légal et légitime, devenu sa cible, est pourtant unanimement reconnu comme meilleur à tous points de vue que celui vanté par l’aboyeur de service. Ce dernier, dans son déni, ne voit-il pas qu’il prêche dans le désert ?

Ce régime civil et civilisé, sans prétendre à la perfection, n’était jamais allé aussi loin dans l’horreur que maintenant, avec les abominations auxquelles on assiste. Il avait eu raison d’écarter ces hurluberlus qui, aujourd’hui, ruinent le pouvoir militaire les ayant recyclés, pour son plus grand malheur, en ouvrant une brèche dans sa cuirasse.

Par la faute de ce piètre avocaillon autoproclamé, pourrait s’ouvrir un procès avant l’heure des apprentis-sorciers et architectes du chaos guinéen. Il l’aura voulu : l’effet boomerang de ses attaques sordides sera fatal à ses mentors et fera grand bruit dans la Cité. Vivement la chronique populaire ! Promis et juré !

Ça tombe bien d’ailleurs, on entre en campagne électorale. Chacun verra qu’il vaut mieux avoir un soutien éclairé qu’un zélateur insensé, un collaborateur habile qu’un artificier débile.

À ce propos, peut-être faudra-t-il rappeler aux esprits bornés et mercantilistes, même s’ils ne sont doués ni de raison ni d’intelligence, qu’il n’y a rien à offrir à certains qu’ils n’aient déjà obtenu sans vendre leur âme au diable ni se condamner à l’infamie et au déshonneur, avec leurs enfants et toute leur lignée. Si, pour avoir « la bouche pleine », il faut avoir « les mains sales » et un sommeil troublé par l’âme de ses victimes, alors il n’y a rien à gagner, au contraire c’est une malédiction assurée.

Rien d’étonnant, de la part d’un laquais qui, comme l’aurait dit Napoléon, cherche à rabaisser à son niveau des personnalités qui ne doivent rien au hasard ni aux accidents de l’histoire, puisqu’il est incapable de s’élever à leur hauteur.

Quelle bêtise de croire que des personnalités endurcies par l’épreuve et enhardies par la cabale puissent céder au chantage ou à une campagne de diffamation aussi médiocre que vaine. Quelqu’un d’honnête et de sincère, sans langue de bois, a averti que sous le règne des rédempteurs autoproclamés, il faut être fou pour réussir. Mais ce directeur, aliéné et dément, a déjà tout perdu, et entraînera ses nouveaux bienfaiteurs dans sa chute.

Le combat sera entre coqs. Tant pis pour les poussins.

Morlaye Bangoura

Lire l'article en entier