PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
De Kaporo, Démoudoula à Matam, en passant par la transversale Cosa-Tannerie et d’autres zones de Conakry, les routes se transforment du jour au lendemain en pièges mortels, faute de canaux permettant une évacuation adéquate des eaux de ruissellement.
Sur plusieurs axes routiers de la capitale, le bitume a laissé place à des trous béants avec des flaques d’eau qui empêchent la fluidité de la circulation des engins roulants.
Sur ces routes, comme vous le voyez sur ces images, ce vendredi 1er août 2025, les motos, les véhicules et autres engins roulants, subissent les conséquences de cette dégradation et constitue un calvaire pour les usagers de la route.
Moussa Bangoura, taximotard témoigne non sans difficulté, les multiples crevaisons de pneus, à cause de la dégradation de la chaussée, impactant régulièrement le transport des usagers.
« J’ai fait 4 ans ici à Matoto, notre route est complètement dégradée, en descendant vers Matoto ici il y a des crevaisons, l’eau est salle ça donne des maladies, c’est très difficile de pratiquer cette route. J’ai fait 4 ans sur la moto, avec cette pluie la route n’est pas bonne. On souffre vraiment, ici la dégradation est poussée. Je prie le président Mamadi Doumbouya de nous aider pour le bitumage des routes. La dégradation ce n’est pas bon pour nous, surtout hier. Il faut qu’on trouve une solution à ça. On circule dans les eaux qui sont impropres. C’est une situation très délicate », a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez M. Oumar Diogo qui fait cas des problèmes rencontrés par des chauffeurs de taxis, dans la commune de Ratoma.
Pour lui, le gouvernement doit fournir un effort pour le curage de caniveaux le long des routes et de recouvrir les trous béants pendant cette saison pluvieuse.
« Ici, la route n’est pas bonne du tout, les chauffeurs se plaignent et les citoyens sont souvent victimes de jets d’eaux lors du passage des voitures. C’est du péché pour certains et ce n’est pas de leur volonté. Il faut aider les gens pour ramasser les ordures. Il faut vraiment creuser des caniveaux pour l’évacuation des eaux quand il pleut. Il y a des risques de maladies comme le choléra et la tuberculose, il y a des risques de maladies. Le gouvernement doit nous aider ici pour éviter le pire », dit-il.
Selon l’ANGUCH, les fortes précipitations survenues dans la nuit du 31 juillet 2025 ont tué 15 personnes et fait 3 portées disparues, principalement dans les communes de Matoto, Tombolia, Lambanyi, Sonfonia et Ratoma.
Des citoyens interrogés pointent du doigt le problème de curage de caniveaux provoquant des inondations et empêchant la circulation des engins roulants.
Saidou Barry