Crise migratoire : des centaines de Guinéens bloqués au Niger demandent leur rapatriement

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Plus de 650 migrants guinéens, composés d’hommes, de femmes et d’enfants, sont actuellement bloqués au Niger et expriment un ardent désir de retourner au pays. Dans une vidéo envoyée à la rédaction de Guineenews, ces migrants lancent un cri de détresse à l’endroit des autorités guinéennes, en particulier au Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. Selon leur porte-parole, ils seraient plus de 650 personnes concernées, après avoir été refoulées par l’Algérie.

Dans cette vidéo de 4 minutes et 11 secondes, exprimée en français et en plusieurs langues nationales guinéennes, les migrants racontent leur calvaire. Parmi eux, six personnes ont déjà perdu la vie, certains sont malades, d’autres ont perdu connaissance. Depuis Assamaka, une ville située dans le nord-ouest du Niger, dans la région d’Agadez, ces ressortissants guinéens demandent l’aide du Président de la transition pour leur rapatriement.

« Je parle au nom des migrants qui souffrent à Assamaka, au Niger. Nous avons été refoulés par l’Algérie dans la douleur et la misère. On ne peut pas tout expliquer. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation critique. Nous sommes ici plus de 650 Guinéens. Il y a eu six morts. Tous les trois jours, des gens meurent. Plus de 65 parmi nous sont malades. Certaines personnes sont fracturées, d’autres ont perdu la mémoire », alerte Abdoulaye Soumah, leur porte-parole de circonstance.

Face à cette détresse, ces migrants ne souhaitent qu’une chose : rentrer chez eux. Ils sollicitent l’aide du Général Mamadi Doumbouya. « Nous sommes ici et nous demandons à notre Président, le Général Mamadi Doumbouya, de venir en aide à ces migrants, à ses fils guinéens qui souffrent dans le désert, pour qu’il nous aide à être rapatriés. Nous voulons rentrer au pays. Nous avons trop souffert. Nous avons des enfants, des femmes avec nous. Nous implorons le Général Mamadi Doumbouya de nous venir en aide pour que nous puissions rentrer chez nous », a lancé Abdoulaye Soumah.

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