Vers un référendum constitutionnel plus inclusif ? La DGE met en place un Comité Inter-Parties

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À un peu plus d’un mois du scrutin référendaire prévu le 21 septembre prochain, les autorités guinéennes accélèrent les préparatifs. Ce mercredi, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), par le biais de la Direction Générale des Élections (DGE), a rencontré les acteurs sociopolitiques pour la mise en place du Comité Inter-Parties, un cadre technique de concertation, d’information et d’échange.

Lors de cette rencontre, Mme Camara Djenabou Touré, représentante de la DGE, a souligné l’importance de ce comité dans le processus électoral : « Le comité technique inter-parti est un espace ou un cadre de concertation technique d’information et d’échange de tous les acteurs sociopolitiques. Il permet à la DGE d’informer, d’échanger et de recueillir les avis et suggestions des partis politiques, de la société civile, des institutions nationales, mais également des partenaires techniques et financiers ».

Réagissant à certaines critiques sur le calendrier pour cette initiative, Mme Touré s’est voulue rassurante :  » Je ne pense pas que ce soit tard, car la DGE vient à peine d’être installée comme l’organe officiel en charge du scrutin référendaire. Nous avons maintenant la base légale, et il est essentiel de travailler à rendre le processus plus inclusif, mais de manière technique ».

Malgré l’appel à une large participation, plusieurs partis politiques ont brillé par leur absence lors de cette première réunion. Une situation qui soulève des questions sur le degré réel d’inclusivité du processus.

« Il y a trois ans, nous étions à 46 partis régularisés. Aujourd’hui, nous en comptons 126. Le travail se poursuit pour intégrer tous les acteurs.

Il y en a qui n’ont pas encore fini de faire leur régularisation. Une fois qu’ils vont être régularisés, ils vont rejoindre le groupe », a répondu la DGE.

Parmi les participants, l’ancien ministre Ibrahima AB Sylla, président du parti NGR, a salué la création du comité, tout en appelant à l’action.

« Ce comité est essentiel, car il permettra des échanges concrets entre partis politiques, société civile et gouvernement. Il n’est pas trop tard, mais il faut que chacun joue sa partition pour un aboutissement heureux ».

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