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Longtemps plombé par des cas de fraude sur l’âge, le Syli cadet entend cette fois-ci tirer les leçons du passé. À l’approche du tournoi UFOA-A qualificatif pour la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) a mis en place une préparation minutieuse et rigoureuse.
Du collège médical aux tests IRM, en passant par une meilleure organisation logistique, aucun détail n’a été négligé. Des dispositions qui rassurent et traduisent une volonté claire de professionnaliser la gestion des sélections de jeunes.
La première étape a concerné la détection des talents. Des missions ont été déployées à travers le pays afin de s’assurer d’une sélection crédible et transparente des joueurs.
Selon nos informations, et dans l’optique de prévenir toute mauvaise surprise lors des contrôles de la CAF, la FEGUIFOOT a financé les examens IRM de 35 jeunes, à raison de 2,5 millions de GNF par joueur. Ces examens ont été effectués par un collège médical de haut niveau, sous la supervision d’un expert mandaté par la CAF.
Ces tests ont été précédés, faut-il le rappeler, d’un stage intensif de deux semaines à Conakry, avant que l’équipe ne s’envole pour le Maroc afin de poursuivre sa préparation. Par ailleurs, pour éviter les difficultés administratives connues par le passé, la Fédération a aussi pris en charge la confection de passeports pour une vingtaine de jeunes qui n’en disposaient pas.
Avec ces mesures inédites dans le football guinéen, le Comité exécutif de la FEGUIFOOT veut définitivement tourner la page des éliminations prématurées des sélections cadettes, souvent dues à des irrégularités administratives. L’objectif reste clair : permettre aux jeunes talents guinéens de s’exprimer pleinement sur le terrain, sans obstacles extérieurs.
MohamedNana BANGOURA