Souza Konaté : « le référendum ayant mis à nu les illusions, OGD tente de s’attaquer à l’UFDG pour regagner la faveur du CNRD… »

il y a 2 heures 25
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La participation ou non des partis politiques suspendus à la présidentielle du 28 décembre prochain reste toujours incertaine.

Pendant que les Guinéens s’interrogent sur le sort de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à cet effet, le ministre porte-parole du gouvernement, issu de ce parti mais en désaccord avec sa direction, a affirmé que l’UFDG prendra part à la présidentielle, mais que son leader, Cellou Dalein Diallo, ne sera pas candidat.

Cette déclaration, perçue comme une tentative d’exclusion, a suscité de vives réactions au sein du bureau politique du parti.

« Obsédé par la conservation d’un poste ministériel obtenu par le hasard de l’histoire, Ousmane Gaoual semble avoir oublié d’où il vient et ce que représente l’UFDG. En affirmant que l’UFDG soutiendrait la candidature du général Mamadi Doumbouya, il a commis un véritable hara-kiri politique. En voulant nuire à l’UFDG et à son président, Cellou Dalein Diallo, il ne fait que s’enfoncer davantage dans sa dérive », a répliqué Souleymane Souza Konaté, coordonnateur de la cellule de communication de l’UFDG, lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 13 octobre 2025.

Souleymane Souza Konaté dénonce ce qu’il qualifie de « mascarade électorale en préparation ». Selon lui, l’UFDG ne s’associera en aucun cas à une telle démarche. Il regrette par ailleurs que son ancien collaborateur ait choisi une autre voie.

« La faible participation au référendum du 21 septembre a mis à nu les illusions de ceux qui prétendaient disposer d’un ancrage populaire. Démasqué, Ousmane Gaoual tente désormais de s’attaquer à l’UFDG pour regagner la faveur du CNRD et de ses soutiens. Le porte-parole du pouvoir militaire assume désormais, sans fard, son choix : renier son passé, piétiner les valeurs du parti et trahir l’héritage de nos martyrs et militants restés fidèles à leurs convictions démocratiques. Pathétique et triste fin de carrière pour un homme qui a choisi ses intérêts au détriment des valeurs qu’il prétendait défendre dans un passé récent. », poursuit-il.

Pour Souleymane Souza Konaté, seule une transition civile visant le retour à l’ordre constitutionnel permettra de sortir de l’impasse actuelle.

Il plaide pour la mise en place d’un organe électoral consensuel et l’organisation d’élections libres, inclusives et transparentes, afin de permettre aux Guinéens de choisir en toute tranquillité leurs dirigeants.

Hadja Kadé BARRY

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