Services spéciaux: l’ORDEF, la DCPJ, la DCIJ-GN, le parquet de la CRIEF, les agents des Services Spéciaux et la coordination nationale de renseignements outillés sur le blanchiment d’argent

il y a 13 heures 84
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Le Secrétariat Général à la Présidence Chargé des Services Spéciaux et de la Lutte Contre le Crime Organisé, avec pour vision de réponde efficacement aux attentes en termes de préservation et de renforcement de la quiétude sociale, la stabilité des institutions de la République et de la protection des populations et de leurs bien, à travers le projet FORCE, a organisé une session de formation à l’endroit des éléments des services spéciaux, la Direction Centrale des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie Nationale (DCIJ-GN), la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’Office de Répression des Délits Économiques et Financières, le Parquet de la CRIEF, la Douane Guinéenne et la Coordination Nationale de la Communauté Guinéenne de l’Enseignement. 

Durant 4 jours, ces agents venus de ces différentes structures ont été outillés sur les typologies employées en matière de blanchiment, l’inventaire des investigations à entreprendre, les recherches spécifiques sur les sociétés, les objectifs de l’enquête de blanchiment, l’indice susceptible de révéler des actes de blanchiment, les réquisitions judiciaires, l’analyse documentaire et l’établissement des procès-verbaux patrimoniaux…

À sa prise de parole lors de la cérémonie de clôture le vendredi 18 juillet, dans l’enceinte des locaux des Services Spéciaux, Hassani Hamedané, formateur et expert en gestion de la douane s’est réjoui de l’assiduité et de la conduite des apprenants. «Je vais aussi souligner l’assiduité de l’ensemble des auditeurs, parce qu’effectivement, la matière blanchiment est une matière complexe, avec des concepts nouveaux, des concepts très compliqués, et je pense que l’ensemble des auditeurs a été très assidu, très à l’écoute, très interactif, beaucoup de questions ont été posées, et je voudrais remercier l’ensemble aussi des auditeurs pour leur engagement. Je voudrais aussi remercier cette volonté qu’a le secrétaire général à la présidence de vouloir parfaire les connaissances de ses effectifs, de ses subordonnés, de ses services en matière de connaissances, parce qu’on sait que la clé de la lutte contre la criminalité organisée, c’est aussi les connaissances, et des connaissances qui sont actualisées», a-t-il indiqué. 

Après le mot de remerciement du commissaire divisionnaire Étienne Lewa Tolno, bénéficiaire, à l’égard de toutes les personnalités qui se sont impliquées pour faciliter cette série de formation, le représentant de la douane, Boubacar Sidiki Camara de la direction des renseignements et des enquêtes douanières au sein de la Direction Générale des Douanes a rappelé l’importance de cette formation pour son service. «Cette formation nous a permis non seulement de cerner le blanchiment d’argent dans toute sa transversalité, mais aussi elle a été composée par des éminents participants, des chefs de services, qui sont vraiment pétris d’expérience, qui sont très opérationnels dans ce sens. Le caractère participatif de cette formation a permis à chacun de nous de cerner exactement la matière qui a été dispensée (…) Cette formation nous a été d’une grande importance, et je suis sûr qu’à l’issue de cette formation, tous les services ici présents seront dans un partenariat, dans une synergie d’action, mettront en œuvre ce qu’ils ont acquis tout au long de la formation pour le bien commun de ce pays et de cette nation», souligne-t-il.

Le substitut du procureur Marcel Malick Oularé de la Cour des infractions économiques et financières (CRIEF), bénéficiaire, rassure que les connaissances et les compétences acquises à l’occasion de cette formation seront utiles dans leur travail quotidien d’enquête en matière de blanchiment de fonds et de biens. «Je suis convaincu que les échanges que nous avons eus, les contacts que nous avons établis et les outils que nous allons recevoir, notamment le guide de l’enquêteur, nous permettront de renforcer nos capacités et d’améliorer nos performances dans la lutte contre le blanchiment et le crime organisé», rassure ce magistrat de parquet. 

Après les vifs remerciements à l’endroit du Secrétaire général à la Présidence, du  Président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, pour les bienveillances dont son service bénéficie des hautes autorités, le secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux et de la lutte contre le crime organisé, Mohamed Lamine Simankan a fait savoir que le blanchiment de capitaux fait partie des défis majeurs pour le renforcement de l’intégrité des systèmes économiques et financiers de la Guinée, car il alimente, dit-il, la criminalité organisée, la corruption au niveau des institutions de la République et affaiblit la confiance du public. 

À l’en croire le secrétaire général des services spéciaux, «le blanchiment d’argent est un fléau qui ne connaît pas de frontières. Son combat exige de notre part une vigilance constante, une coopération renforcée, une conjugaison des efforts et une mise à jour régulière de nos mécanismes de prévention et de répression. C’est en tenant compte de cette exigence que nous avons fait en sorte que la présente session de formation se tienne dans un cadre participatif en faisant bénéficier avec les autres des cadres issus de services régaliens de l’État, dont la Direction centrale des investigations judiciaires du haut commandement de la Gendarmerie nationale, de la Direction centrale de la police judiciaire, de la CRIEF, de la direction générale des droits, de l’ORDEF et de la coordination nationale des renseignements». 

Mamadou Yaya Barry 

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