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Un violent affrontement a opposé, ce samedi 2 août 2025, deux groupes syndicaux de mototaxis dans le quartier Fassia, situé dans la commune urbaine de Sanoyah. Les protagonistes seraient respectivement affiliés à l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) et à la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG).
Selon des témoignages recueillis sur place, la tension est montée lorsque des membres de la CNTG ont attaqué ceux de l’USTG, au moment où ces derniers s’activaient à aménager le site destiné à accueillir une cérémonie officielle de validation de leur bureau local. Alertée, la gendarmerie du Km36 est rapidement intervenue et a procédé à l’interpellation de plusieurs personnes impliquées.
Le secrétaire général adjoint de l’USTG, présent lors des faits, a déclaré : « la validation de notre bureau était prévue pour aujourd’hui. Alors que nous installions le dispositif d’accueil, des membres de la brigade mobile “Scorpion” de la CNTG – section taxi-motos – ont débarqué. Ils ont démonté la tente, regroupé les chaises de force et agressé physiquement certains de nos membres. J’ai moi-même été frappé, tout comme deux femmes, dont l’une est enceinte. Pourtant, nous disposons de toutes les autorisations nécessaires, et les autorités locales étaient informées. »
De son côté, Joseph Mara, secrétaire général administratif du syndicat des moto-taxis de Sanoyah, apporte une version différente des faits : « il ne s’agissait pas d’un affrontement, mais d’une opposition à l’installation d’un nouveau bureau syndical dirigé par un ancien membre de notre structure, qui avait démissionné. C’est avec étonnement que nous avons appris, par notre chef de ligne, qu’un autre bureau allait être validé. Nous nous sommes donc rendus sur place pour empêcher cette activité. C’est à ce moment-là que les tensions ont éclaté, avant l’intervention des gendarmes.»
Joint par Guinéenews, le chef de quartier de Fassia, a confirmé les faits. Il précise avoir immédiatement saisi les autorités locales, notamment la gendarmerie, qui est intervenue rapidement pour ramener le calme et interpeller plusieurs personnes.
D’après les informations recueillies auprès des forces de l’ordre, les personnes arrêtées étaient toujours entendues par les officiers de police judiciaire au moment où nous quittions les lieux.