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Selon le rapport annuel 2024, du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest, la République de Guinée n’est pas sur la liste noire. Elle s’en est sortie avec les « mains propres » à l’instar du Sénégal qui lui aussi a quitté la liste grise du GAFI. L’information a été donnée au cours de la session annuelle de GIABA.
Dans la perspective de s’assurer de l’implication active de toutes les parties prenantes dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), GIABA vient d’organiser à Dakar au Sénégal, la session annuelle d’information des Ambassadeurs des Etats membres et des partenaires techniques et financiers.
Dans son allocution, Edwin W. Harris Jr, directeur général, apprend à l’auditoire qu’au cours de l’année 2024, GIABA a adopté deux évaluations mutuelles. L’institution a examiné et approuvé le rapport d’évaluation de l’Union des Comores et publié les REM de la Guinée suite aux examens de la qualité et de la cohérence réalisés avec succès. Il soutient que quatorze rapports de suivi ont été adoptés afin de vérifier les progrès réalisés par les états membres.
Le patron de GIABA, dira que l’année 2024 a, en outre « été marquée par…le renforcement des capacités des états membres», sans oublier la promotion de l’environnement de diversité et le perfectionnement de chaque membre du personnel conformément à ses principes fondamentaux. Suite à leurs évaluations mutuelles, les pays, continuent de renforcer leurs dispositifs de LBC/FT/FP. C’est ainsi qu’il apprendra à la salle que la Guinée à l’instar de ses paires, a amélioré son cadre juridique et institutionnel.

Pour les spécialistes, les criminels se servent des pays où les mesures réglementaires et opérationnelles sont faibles pour s’adonner au blanchiment de capitaux et financer les activités illicites. Voilà d’ailleurs pourquoi, le GAFI travaille en étroite collaboration avec les juridictions. Le rapport mentionne à ce niveau que les pays comme le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Nigeria figuraient sur la liste des pays faisant l’objet d’un suivi accru. Il faut rappeler qu’en 2024, le GAFI a ajouté la Côte d’Ivoire à la liste grise.
Selon le rapport donc, l’année 2024 a été globalement bonne pour le GIABA. Et que la sous-région continue de faire face à l’évolution des risques de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme.
Louis Célestin, de retour de Dakar pour Guineenews