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L’histoire vécue, ce ne sont pas les histoires, montées de toutes pièces, cousues de fil blanc, colportées ça et là, au gré du vent et des intérêts, dont chacun peut se nourrir abondamment. Les faits ne relèvent pas de l’imagination pure de chacun, des fantasmes ou des spéculations, d’un tissu de mensonges, de grossièretés, mais d’expériences, réellement, vécues et de témoignages édifiants et probants. On ne peut du reste parler que de ce que l’on sait, raconter que ce que l’on a vécu. Quand on n’a assisté, ni participé à rien, de toute son existence, que peut-on avoir à dire, sans tomber dans le ridicule et les procès en sorcellerie ? Un faux jeton et rejeton, croit, tristement, que l’histoire se mesure à l’aune de ses ressentiments personnels et du mal être profond qui ronge son âme et torture son esprit.
Il se veut répondeur automatique mais se révèle un piètre contradicteur qui est toujours hors sujet et peine à atteindre une cible très endurcie et extrêmement coriace qui sera son tombeau.
Le vilain se pare de dignité après avoir échoué à obtenir » quelque chose » avec tous les régimes qui se relaient. Il remet ça, le roi des recalés et eternel candidat malheureux à une nomination.
Pour lui rafraîchir sa memoire de moineau qui fait qu’il confond tout, un rappel s’avère nécessaire et vital pour lui : Récemment, celui qui, sans conteste, est un des témoins et acteurs privilégiés d’événements phares de la vie nationale et des dernières années de l’histoire politique du pays, que rien ni personne n’arrive à ébranler ni souiller, a fait un témoignage qui a fait grand bruit, à propos de la loyauté du vice-président de l’UFDG, Dr Fode oussou Fofana, impliquant lui-même, des personnalités, toutes, vivantes. Qui a apporté un démenti, à ce jour contre cette publication? Seuls, ceux qui sont en mal de reconnaissance et sont incapables d’exister par eux-mêmes, s’inventent une vie factice ou s’imaginent briller à la lumière du talent des autres et de la notoriété des figures marquantes de l’histoire. Ce n’est pas le cas d’un homme qui fascine, intrigue, par sa longévité exceptionnelle aux affaires et son pedigree personnel. N’en déplaise à un personnage loufoque et chroniqueur occasionnel plein d’acrimonie et menacé de dépression, les publications de notre journaliste dans l’âme et homme d’Etat de vocation, suscitent un engouement, incomparable à la » tempête dans un verre d’eau » de pamphlets redondants et insipides, sans le moindre intérêt ni aucune portée au sein d’une opinion , quoiqu’on dise, très lucide et exigeante.
Comme on le rappelle souvent : certains sont venus accompagner d’autres, ici bas. Alors, il ne faut pas s’en vouloir pour sa condition ni envier les autres pour leur statut. Chacun a souvent le sort qu’il mérite, car Dieu lit dans les consciences et sonde les cœurs. D’aucuns peuvent avoir reçu la malédiction en héritage à cause de proches ou des membres de leurs familles, décédés ou en vie, qui ont pillé le pays pour leur profit. On ne repose en paix que lorsqu’on a la conscience tranquille ou des héritiers et descendants vertueux. Sinon, on est appelé à se retourner chaque fois dans sa tombe. S’il faut réveiller les morts pour la manifestation de la vérité et le triomphe de la justice, ce sera fait. Tant pis pour ceux qui cachent des cadavres dans le placard ou sont furieux d’avoir été livrés avec les leurs à la vindicte populaire pour des crimes passés.
Le sort réserve à chacun un rôle à sa dimension et suivant ses aptitudes : certains sont au cœur de l’histoire et sont donc légitimes à l’évoquer sans risque d’être démentis par d’autres acteurs et témoins tandis que d’autres sont réduits à la subir et à se consumer dans la frustration et la colère de n’avoir rien accompli ni réussi dans leur vie. Apparemment, depuis que la réputation, loin d’être immaculée d’un gestionnaire qui a disposé de l’argent public comme il l’entendait au point que les siens baignent encore dans l’opulence, a été exhumée, certains ne tiennent plus en place et semblent traumatisés par des vérités difficiles à supporter, car infâmantes.
Ils ne comprennent rien de ce qu’ils lisent et ne se retrouvent pas eux-mêmes dans leur littérature, impropre à la consommation, qui est un écho à un désert intellectuel abyssal et une indigence morale congénitale et héréditaire.
Il n’y a pas plus grand bonheur que de démasquer dans l’espace public les médiocres et d’engager une purge contre les imposteurs, tricheurs et menteurs de tous les horizons et de toutes les générations, d’hier et d’aujourd’hui. Il n’y a pas de prescription ni d’absolution pour les prédateurs et leur suite. A très bientôt !
Morlaye Bangoura
L’article « Qui n’a pas vécu, ne sait pas, et doit se taire pour son bien ! » (Par Morlaye Bangoura) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.