Projet de nouvelle Constitution : le PDG-RDA soutient les innovations majeures et appelle à l’adopter

il y a 2 heures 17
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Le Parti démocratique de Guinée (PDG-RDA) -parti du premier président guinéen Ahmed Sékou Touré- s’est exprimé ce samedi, 16 août en faveur de l’adoption du projet de nouvelle Constitution le 21 septembre prochain.

À travers une assemblée générale animée par le bureau fédéral, le parti a tenu à expliciter le déroulé du projet de la nouvelle Constitution à tous les représentants régionaux et membres.

Mohamed Touré, secrétaire général du PDG RDA

Selon MangaMory Bangoura, secrétaire général par intérim du parti, ce texte fondamental apporte des innovations majeures qui traduisent la volonté des dirigeants de corriger les manquements des anciennes constitutions et de rapprocher davantage l’État de son peuple.

Parmi ces nouveautés, M. Bangoura a cité l’allongement du mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable une fois, ainsi que la prise en charge scolaire des enfants dès l’âge de cinq ans jusqu’à 17 ans dans les écoles publiques. Une mesure qui, selon lui, s’inscrit dans la continuité de l’héritage du régime Sékou Touré où l’éducation publique était totalement gratuite.

« L’objectif c’est la vulgarisation de la nouvelle Constitution, un exercice auquel on se prête, que tous les cadres sont demandés à pouvoir passer le message qu’il leur est attribué par rapport aux différentes composantes de cette Constitution. Vous savez, tous les pays du monde sont régis par une loi fondamentale. La loi fondamentale permet aux pays, aux gouvernants de pouvoir instaurer une gouvernance, n’est-ce pas, dans leur pays, concernant par exemple le dirigisme du peuple. Voilà un peu ce que cela signifie. Et de notre côté, la Constitution n’est pas la première, on dit la nouvelle Constitution. Donc il y a eu d’autres constitutions avant. Et ces constitutions-là, semble-t-il, qu’il y a eu des manquements et ces manquements-là, aujourd’hui, ont été constatés par les dirigeants du pays. Et ces dirigeants-là ont demandé à créer une Constitution qui, disons-le, nous rassemble et nous ressemble », souligne-t-il.

Il a également salué la mise en place d’un mécanisme de contrôle rigoureux des cadres et des responsables publics.

« Vous savez, la gouvernance, elle n’est pas statique, elle est évolutive. Donc, pratiquement, si ces innovations-là sont prises en compte par le peuple, ça veut dire que, quelque part, c’est une situation qui pourrait être réussie par le peuple de Guinée et par le gouvernement du peuple. Cinq ans de mandature, aujourd’hui, on passe à sept ans de mandature renouvelable une fois. Ça, c’est la première innovation. La deuxième innovation, c’est quand on parle de la scolarité des enfants. Cette Constitution prévoit que, dès l’âge de cinq ans, un enfant peut être pris en charge par l’État guinéen. De cinq ans jusqu’à dix-sept ans. En tant que PDG-RDA, on l’a toujours assumé. Parce qu’au temps du président Ahmed Sékou Touré, au temps du régime du PDG-RDA, il n’y avait pas d’école privée. Tout était pris en charge par l’État. Donc, pratiquement, si aujourd’hui, l’initiative de revenir sur cette forme de l’éducation guinéenne, c’est une aubaine pour le peuple de Guinée. On a assisté, après sa mort [Ahmed Sékou Touré], on a assisté à une gabegie dans tous les domaines de développement. Et si aujourd’hui, le pouvoir qui est en train d’exercer aujourd’hui, ce pouvoir-là demande à revenir encore au contrôle des cadres qui sont nommés à des postes donnés. Mais moi, je me dis que c’est une très bonne chose. Et ça aussi, c’est une innovation. Parce que les autres pouvoirs qui sont passés, après le président Ahmed Sékou Touré, ne l’ont pas fait. Mais si ce pouvoir-là demande à ce que, réellement, les élus du peuple, des personnes qui sont nommées réglementairement par le gouvernement, soient contrôlées et s’il y a des faillites dans leur gouvernance, ils doivent être interpellés. Et on doit les interpeller et qu’ils rendent compte. C’est ça, la réédition. Alors, maintenant, nous nous disons que, vraiment, c’est une très bonne chose que cette cour de justice soit instaurée dans la gouvernance du pays. Ça ne concerne pas seulement le président de la République. Ça concerne le gouvernement. Ça concerne les ministres, plus les hauts cadres du pays. Donc, voilà un peu ce que ça veut dire et nous apprécions cela », a insisté le secrétaire général par intérim, soulignant la création d’une cour de justice chargée de ce suivi.

Concernant la hausse de la représentativité féminine prévue par la nouvelle Constitution, Fatoumata Binta Tawel Camara, présidente des femmes du parti, a rappelé que le respect du peuple et des femmes est un fait à saluer et à soutenir « Le Président vient du peuple, l’Assemblée vient du peuple, la Constitution vient du peuple. Il faut respecter le peuple. La démocratie doit être pratiquée, parce que c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple », a-t-elle martelé.

Après le partage dans les différentes langues du pays, une copie de la nouvelle Constitution a été remise à tous les représentants régionaux afin de multiplier la vulgarisation à travers le pays.

Mayi Cissé

623 62 53 65

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