Problématique d’emploi en Guinée : le ministre Bourouno échange avec les membres de la plate-forme « la voix du peuple »

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Le ministre du Travail et de la fonction publique, Faya François Bourouno a animé une conférence débat ce mercredi 1er octobre 2025, dans la salle du 28 septembre du Palais du peuple de Conakry.

Elle avait pour thème : “La réforme du marché du travail est un impératif pour garantir la souveraineté économique de la Guinée”. Le choix de cette thème vise à permettre à la jeunesse guinéenne de s’orienter dans les formations en adéquation avec le marché de l’emploi.

C’est une initiative de la plate-forme « La Voix du Peuple » (VDP).

Une occasion pour le ministre Bourouno d’expliquer de long en large les causes liées à la problématique d’emploi en Guinée, mais aussi mettre en lumière les efforts du gouvernement auquel il appartient de traduire sa promesse en acte pour le bien de la population en générale et la jeunesse en particulier.

« C’est avec beaucoup de joie que j’ai accueilli cette invitation pour partager ce moment d’échange avec des jeunes réunis autour d’une plateforme nationale pour échanger autour de la célébration du 67e anniversaire de l’indépendance de notre pays. C’est une joie parce que c’est une fête qui mérite d’être célébrée et surtout elle se célèbre aujourd’hui avec un slogan qui constitue une formule phare, une formule de souveraineté aussi, s’inspirer du passé pour construire l’avenir. Cette année, ces jeunes ont proposé qu’on échange autour du rôle du marché du travail dans la garantie de cette souveraineté et le rôle que la gouvernance du marché du travail peut assurer pour effectivement cette souveraineté que nous voulons soit conforme à la vision du chef de l’État.
J’ai eu la chance de partager avec ces jeunes, hommes et femmes sur les réformes aujourd’hui en cours. Pour faire en sorte que la gestion du marché du travail guinéen, la force ouvrière, la gouvernance du marché du travail permettent à garantir cette souveraineté. Vous savez tous que quand on a acquis l’indépendance, il fallait choisir les symboles du pays. Et l’un des premiers symboles qui a été choisi, c’est aussi notre devise nationale. Cette devise porte sur le travail, la justice et la solidarité. Et c’était aussi l’essence même de cette discussion. Parce qu’en tant que Guinéens, nous devons d’abord être fiers d’être travailleurs, et d’avoir envie de travailler mieux. Et ce travail, il doit être mieux géré, mieux promu et mieux régulé. Et ma communication a porté autour de ça, en partageant les réformes phares initiées grâce à la clairvoyance et au leadership du chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya. La première réforme que j’ai partagée avec les jeunes, c’est le programme Simandou 2040, qui constitue notre vision d’avenir, la locomotive du développement, de la transformation structurelle de notre économie, de notre prospérité à l’horizon 2040, et à travers ces cinq piliers. J’ai également partagé la réforme du code du travail qui va permettre de réguler le marché à travers la facilitation du dialogue, la prise en compte des droits fondamentaux au travail, le dialogue qui va permettre également de créer plus d’emplois. Donc cette souplesse accordée dans la révision du code actuel, la protection des travailleurs, n’est-ce pas, contre les risques professionnels. Également, le travail décent promu à travers une meilleure rémunération des travailleurs, à leur poste de travail. Donc la vision de réforme du code du travail a été partagée. Il y a également Simandou Académie. Un pays qui veut sa souveraineté économique, c’est un pays qui choisit de construire la solution de la gestion stratégique de ses ressources humaines. Et pour cela, la vision Simandou Académie porte effectivement cette volonté, à travers la formation des Guinéens sur des métiers d’excellence, pour inverser la logique qu’il y a aujourd’hui dans notre système de production, dans nos entreprises surtout privées où nous avons beaucoup de guinéens recrutés, peu d’étrangers, mais en termes de revenus, ces étrangers qui représentent environ 20% touchent 80% de la masse salariale. Donc des revenus distribués en Guinée contre 20% des revenus distribués aux 80% des guinéens qui travaillent. Pour inverser cette tendance, le Président de la République a choisi d’instruire de travailler, d’investir et de prioriser la construction du capital humain à travers des formations.
Donner la chance à chaque guinéen, sur la base du mérite, de se former sur des métiers de pointe. Et l’autre réforme, c’est le contenu local, qui garantit désormais aux Guinéens qui entreprennent des opportunités d’affaires autour des investissements étrangers qui se développent en Guinée,
dans l’exploitation minière, l’exploitation industrielle et également des autres entreprises. Et aussi les emplois, la priorité accordée aux Guinéens… » dira en substance le ministre.

Le Conseil National des Jeunes de Guinée à travers son secrétaire général a aussi marqué sa présence à ce rendez-vous d’échange et de partage. Un débat passionnant entre gouvernants et gouvernés. Si jusque-là la jeunesse émettait un doute sur la volonté des autorités à faire face au manque d’emploi des jeunes en Guinée, tout semble claire désormais pour Akoi Béavogui.

Selon ce jeune, il revient aux jeunes de s’investir dans la formation pour être compétitif sur le le marché de l’emploi.

« L’analyse qu’on peut tirer de cet exposé, c’est d’abord dire que l’État ne manque pas de volonté. A travers l’exposé de M. le ministre, nous comprenons que l’État, à travers ce programme Simandou, est en train de travailler pour assainir le secteur du travail, pour permettre aux jeunes guinéens qui veulent travailler, qui souhaitent travailler, puisque nous sommes la force motrice, de travailler. Et ça demande un travail de fond. Et l’État est en train de se battre sous cet aspect. Nous, en tant que jeunes, l’analyse que je peux tirer, c’est que nous aussi, nous sommes appelés à nous former davantage. Parce qu’on ne peut pas que se limiter à la formation académique. Il faut voir l’entourage. Ce que le marché de l’emploi offre, et toi le demandeur d’emploi, tu analyses ton entourage et tu fais des formations qui peuvent te permettre vraiment d’avoir un emploi… »

Depuis sa création en 2017, cette plateforme s’est donné pour vocation de s’investir dans la jeunesse, le civisme, entre autres. C’est ppurquoi à l’occasion de chaque célébration de la fête d’indépendance guinéenne, elle entend perpétuer ces valeurs. D’où l’organisation de cette conférence débat.

« On se réunit souvent pour pouvoir vraiment célébrer la fête d’indépendance autrement. Premièrement, rappeler l’histoire à la jeunesse, parce qu’il faudrait vraiment se ressourcer. Savoir vraiment nos devanciers, qu’est-ce qu’ils ont eu à faire. Parce qu’on est à un moment donné où certaines personnes, on est face à la déformation de l’histoire » a entre autres déclaré déclare Batoura  Cissoko, présidente du comité d’organisation de l’AN67 au sein de la VDP.

Saidou Lébêré

 

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