Présidentielle 2025 : les Forces Vives de Guinée au bord de l’implosion ?

il y a 6 heures 26
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L’annonce de la candidature de l’ancien Premier ministre Sidya Touré à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, suivie des récentes sorties médiatiques de Mouctar Kalissa, responsable de la jeunesse de l’Union des Forces Républicaines (UFR), expose des fractures croissantes au sein des Forces Vives de Guinée.

Alors que le pays entre dans une campagne électorale, les dissensions internes menacent la cohésion de cette coalition hétéroclite opposée à la candidature du président de la transition.

Pourtant jusque-là, les leaders des partis politiques et acteurs de la société civile avaient décidé de parler d’une seule et même voix.

C’est dans ce cadre d’ailleurs, qu’ils ont indiqué il y a quelques mois, qu’ils ne s’associeraient à une quelconque « mascarade électorale » visant à légitimer le pouvoir du Général Mamadi Doumbouya.

Mais plus les mois passent, cette entente entre les acteurs semble tomber à l’eau et révéler les intentions réelles de certains.

Quelques jours après l’annonce de la candidature de leur champion, le samedi 18 octobre dernier, Mouctar Kalissa qui justifiait l’absence de consultation, a évoqué des « rivalités persistantes » au sein de la coalition.

Il est allé jusqu’à dénoncer des « coups bas » internes.

« À chaque fois qu’il y a des décisions, au sein des Forces Vives de Guinée, il y a toujours des coups bas (…). L’essentiel est que le président de l’UFR ira aux élections », avait-il laissé entendre, lors d’un entretien avec mosaiqueguinee.com.

Bien avant cette sortie médiatique du responsable de la jeunesse de l’UFR, Dr Edouard Zoutomou Kpoghomou, président de l’UDRP, membre des Forces Vives avait confié à notre rédaction, qu’il n’y a pas eu « de plénière » pour se prononcer sur cette question de candidature.

Il avait même souligné que la candidature de Sidya Touré pourrait être « frappée par une disposition de la Constitution, la limite d’âge. (Entre 40 et 80 ans) ».

Ces différentes sorties médiatiques mettent en évidence les « incompréhensions » entre acteurs politiques.

Si l’on ajoute à cela, l’exil des trois leaders politiques (Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré), l’enlèvement de Foniké Mengué et Billo Bah, ainsi que de Abdoul Sacko, qui a par la suite pris du recul après avoir subi des sévices, on pourrait s’interroger sur l’avenir des Forces Vives de Guinée. S’achemineraient-elles vers une implosion ?

Les jours à venir, nous édifierons !

Mosaiqueguinee.com

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