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Initiée par le président de la délégation spéciale, Georges Oscar Lamah, cette mesure vise à fluidifier la circulation et libérer les abords du marché central.
Mais elle est perçue par la chambre du commerce comme une décision « brutale », prise « sans consultation préalable. »

Une volonté d’ordre face à une opposition ferme
Pour Georges Oscar Lamah, président de la délégation spéciale de N’Zérékoré, l’enjeu est clair. Il s’agit de mettre fin à l’encombrement des routes et réglementer le stationnement des poids lourds.
« Quand ces camions s’arrêtent, ils bloquent complètement la route. Nous avons même instauré des horaires. Interdiction de circulation de 7h30 à 18h. C’est une décision nationale. Il faut qu’on règlemente la circulation pour permettre aux usagers de vaquer librement à leurs occupations. Je n’ai d’entécédent avec personne. C’est la loi, il faut qu’elle soit respectée. J’ai une mission qui m’est confirmée et je respecte mes prérogatives », explique-t-il, accusant la chambre de commerce de freiner la mise en œuvre pour « défendre des intérêts égoïstes ».
Il affirme agir pour « le bien-être de la population » et appelle à « dépasser les querelles de personnes et les vieilles habitudes ».
Les opérateurs économiques demandent un dialogue
Issiaga Bérété, président de la chambre de commerce préfectorale, rejette toute accusation d’intérêt caché et pointe un manque de communication.
« Nous n’avons été ni consultés ni informés officiellement. On ne peut interdire sans prévoir un espace dédié où les camions pourraient stationner et décharger en toute sécurité. Ça ne peut pas se faire la nuit sinon les commerçants risquent de se faire voler », souligne-t-il.
Pour lui, la solution passe par une concertation réunissant mairie, chambre de commerce, syndicats et transporteurs.
Un risque pour l’approvisionnement des marchés
Au milieu de ce bras de fer, les commerçants redoutent des perturbations dans l’acheminement des marchandises. Sans solution alternative, l’interdiction pourrait ralentir les opérations de déchargement et affecter l’approvisionnement des marchés locaux.
Pour l’heure, aucun compromis n’a été trouvé.