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La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a déclaré clos les débats, ce mercredi 15 janvier, dans l’affaire opposant Kassory Fofana à l’État guinéen, en ordonnant le début de la phase des réquisitions et plaidoiries. La défense de l’ex-premier ministre a contesté cette décision de la CRIEF.
“L’heure est sombre pour le droit en Guinée”, selon Me Sidiki Bérété, dénonçant le rejet par la Crief de la mise en liberté et de l’évacuation de son client.
“La mission de la Crief c’est de servir la transition. Il est difficile de soutenir Kassory sur son lit de malade. On lui refuse un soin, on lui refuse les droits élémentaires et humanitaires, on ordonne les réquisitions et plaidoiries. C’est sombre pour la justice. L’espoir est perdu devant la justice. Le peuple de Guinée ne croit maintenant qu’à son propre destin, qu’à la divinité. On ne peut plus croire à la justice”, a déclaré l’avocat, estimant que la Cour n’aurait pas dû clôturer les débats sans avoir écouté le prévenu.
“Ça veut dire que le sale boulot ordonne toujours, dans la mission de la CRIEF, c’est de condamner les hommes politiques, les faire taire et les faire disqualifier. Tout continue à être dessiné dans le mauvais sens. Quand on sait que la justice n’est plus impartiale et équitable, que ce n’est plus une justice au service du peuple de Guinée, c’est une justice au service de la transition. Ça veut dire qu’ils viendront le condamner par défaut.”
L’article Me Bérété : “La mission de la Crief, c’est de condamner les hommes politiques, les faire taire” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.