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Une mission conduite par le secrétaire général chargé des affaires administratives de Lola et le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage s’est rendue à Guéasso, afin de s’imprégner de l’effectivité de la sortie des éleveurs transhumants étrangers déguerpis et mettre en garde leurs homologues locaux et les complices qui facilitent leur retour sur le territoire Guinéen.
Il est à signaler que les bœufs venus de Boola (Beyla) et ceux déguerpis dans la sous-préfecture de Foumbadou (Beyla) et Lainé (Lola), viennent se cacher dans le district de Gnomorodou. Ceux qui ont été déguerpis vers Gonota se sont encore retournés sur le territoire guinéen.
Prenant la parole, le sous-préfet de Guéasso, Henzougou Kolié, s’est dit très heureux de la mission : « La mission sur laquelle nous sommes, c’est une mission importante. Elle est venue pour le déguerpissement. C’est une situation exceptionnelle. Nous avons reçu plusieurs missions du même genre, mais cette fois-ci, on n’entend plus le problème de déguerpissement ailleurs, sauf ici. Si vous cherchez l’aide de quelqu’un, il faut qu’il soit à votre disposition. Le gouverneur n’est pas content de nous ; on dirait qu’on ne fait rien. Nous sommes en train de déguerpir, tandis que d’autres sont en train d’installer. Tous ceux qui vont jouer avec nous, nous allons les mettre à la disposition de la justice. Ceux qui accueillent les éleveurs doivent se retourner et mettre dans leurs enclos ce qui leur appartient. Nous allons jouer notre dernière carte ; je ne vais pas être humilié. Je ne veux pas que quelqu’un échoue, sinon l’application de la loi ne fera pas défaut. »
Gnepouna Doré, directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage a, quant à lui, déclaré : « Nous avons effectué des opérations de déguerpissement dans les sous-préfectures. Il y a de sérieux problèmes. Les animaux déguerpis se sont camouflés parmi les autres animaux, et certains sont en train de les encourager à ne pas sortir, en disant que nous sommes dans ce feu de paille, c’est la Guinée. Ce genre d’informations a augmenté la dévastation. Le ministre avait donné 72 heures pour la sortie des animaux. Il y a eu des arrestations ; il y a des étrangers qui, par complicité, ont des papiers guinéens. Cela a causé la tuerie des animaux. C’est pourquoi nous sommes venus pour échanger avec les présidents des districts. Donnons-nous la main, pour faire sortir les faits.
Les animaux sont abandonnés à eux-mêmes et nous devons mettre les gens en garde pour la sortie. Nous mettons en garde ceux qui cachent des animaux étrangers. Les gens penseront que c’est un feu de paille, mais c’est du sérieux. J’informe tous les présidents de district et chefs de montrer les animaux, et si tu caches, nous allons vous mettre à la disposition de la justice. Ce sont les services techniques qui vont travailler pour les faire sortir. Les éleveurs locaux, aujourd’hui, font face à un problème crucial : c’est la destruction des champs par les éleveurs locaux. Nos animaux ne sont pas dans les parcs, il n’y a même pas de parc. Un quatrième communiqué dit de mettre les animaux dans les enclos depuis le 31 mars 2025. Jusqu’à présent, les animaux sont en divagation. Le message aide les agriculteurs et les éleveurs. L’éleveur a pour ressource l’élevage et l’agriculteur a pour ressource ses champs. Je suis directeur préfectoral de l’agriculture, je défends l’élevage et l’agriculture ; l’un ne doit pas entraver l’autre.
C’est pour cela que nous sommes venus. En ce qui concerne le professionnalisme, nous laissons les animaux en ce temps, car les travaux champêtres sont finis. Après, si l’agriculture commence, les éleveurs doivent garder leurs animaux. Les éleveurs locaux doivent mettre les animaux dans les enclos. Nous allons envoyer une mission pour identifier les éleveurs et leurs tuteurs. Si vous êtes installés sur la terre, c’est pour vos tuteurs. Le gouvernement est en train de prendre des dispositions pour identifier les zones d’élevage. L’élevage en soi n’est pas mauvais, surtout avec les projets pour construire des parcs. Nous allons donner des semences aux agriculteurs pour faire la culture fourragère et les revendre aux éleveurs. »