Quatre vingt-ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Albert Corrieri a décidé de poursuivre l'État français devant la justice pour obtenir réparation de ses deux années de travail forcé en Allemagne. Emmené de l'autre côté du Rhin à 20 ans dans le cadre du Service du travail obligatoire, cet homme, aujourd'hui âgé de 102 ans, veut faire reconnaître les droits des "victimes oubliées" du STO.