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Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, est revenu sur les disparitions d’activistes de la société civile, dont Foniké Mengué et Billo Bah, interpellés à leur domicile il y a près d’un an. Alors que les familles restent sans nouvelles officielles, le ministre rejette fermement toute accusation de silence de l’État.
« Il n’y a pas de silence », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à France 24. « Il appartient à l’exécutif, au président de la République et à son gouvernement de mobiliser les moyens nécessaires à la disposition de l’appareil judiciaire. Mais une fois que celle-ci a déclenché une enquête, il ne nous est pas possible aussi de continuer quotidiennement en tant qu’exécutif de commenter le processus judiciaire qui est en cours. »
Malgré l’absence de communication publique sur les suites des enquêtes annoncées, Ousmane Gaoual Diallo a rappelé que la justice poursuit son travail et que les autorités espèrent l’identification des auteurs.
« Dès l’instant que les enquêtes sont ouvertes, nous espérons que les coupables et commanditaires seront arrêtés à un moment ou à un autre pour qu’ils soient traduits devant la juridiction », a-t-il indiqué, tout en assurant les familles du soutien des autorités.
S’appuyant sur une déclaration du Premier ministre Bah Oury, il a souligné la gravité des actes en question, qui, selon lui, vont au-delà des personnes concernées et menacent la stabilité du pays. Ces faits ont été « condamnés avec la plus grande fermeté par l’ensemble des autorités », a-t-il martelé.
Le ministre a toutefois dénoncé les discours de certains acteurs de la société civile et de la sphère politique, qu’il accuse d’exploiter médiatiquement ces enlèvements pour discréditer les institutions.
« Il y a bien des enlèvements qui se passent. Ceux qui essayent de communiquer sur ça […] cherchent à ajouter le discrédit aussi, en même temps, sur les institutions, pour régler d’autres comptes », a-t-il regretté. « C’est bien beau de dire que des gens ont été enlevés, mais de là à faire des descriptifs qui renvoient quasiment à des institutions, cela n’est pas correct. »
Enfin, Ousmane Gaoual Diallo a précisé que les proches des disparus peuvent accéder à l’information par d’autres canaux que les médias. « Le ministère de la Justice communique au mieux, et les familles ont d’autres canaux d’information […]. Ils ont des avocats qui peuvent aussi les renseigner sur l’évolution de ces enquêtes », a-t-il conclu.
L’article Kidnapping de Foniké Mengué et Billo Bah : le gouvernement réagit face aux accusations de silence est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.