Inspire2Live lance une initiative internationale pour garantir l’accès aux médicaments essentiels contre le cancer dans les Pays à Revenu Faible et Intermédiaire

il y a 23 heures 127
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L’organisation internationale de défense des droits des patients Inspire2Live (I2L) prend la tête d’une initiative, en collaboration avec cinq des plus grands experts mondiaux en oncologie, pour permettre aux patients des pays les plus défavorisés d’accéder à des traitements innovants et essentiels contre le cancer, aujourd’hui hors de leur portée. Ce mouvement suscite l’intérêt et le soutien de plusieurs organisations internationales expérimentées dans la mise en œuvre de telles actions. Dans les PRFI, les patients sont souvent diagnostiqués à un stade avancé de la maladie, alors que le cancer est le plus agressif, et sans accès à des soins palliatifs.

Professeure Ifeoma Okoye, du Nigéria, témoigne :  « Chaque jour, je vois des patients franchir les portes de nos centres de cancérologie avec plus de peur face aux coûts qu’à la maladie elle-même. Le poids des dépenses directes pour la chimiothérapie, l’imagerie médicale et le soulagement de la douleur écrase les familles et les prive de leur dignité. L’initiative d’Inspire2Live pour démocratiser l’accès aux médicaments oncologiques essentiels est une rupture nécessaire dans un système défaillant. Il est temps de passer de l’empathie globale à l’action équitable. Les traitements abordables contre le cancer ne sont pas une œuvre de charité – c’est un droit humain fondamental. »

Inspire2Live s’appuie sur un réseau, entre autres, de 30 membres issus de pays à revenu faible et intermédiaire(¹). Nous visitons ces pays, rencontrons les patients et constatons leur lutte quotidienne : quelques hôpitaux pour couvrir les besoins d’une population entière, sans accès aux médicaments essentiels. Face à cette inégalité criante, I2L se sent moralement obligé d’agir.

Barbara Moss, membre d’I2L au Royaume-Uni, partage son expérience : « En 2006, on m’a diagnostiqué un cancer colorectal de stade IV avec une espérance de vie de trois mois. Le NHS (National Health Service), – l’équivalent de la sécurité sociale en Angleterre – a refusé de me prescrire les nouveaux traitements, jugés trop coûteux. Sans l’aide financière de ma famille pour obtenir un médicament biologique, je ne serais plus là. Ce traitement a permis de réduire mes tumeurs et de les rendre opérables. Dix-huit ans plus tard, je suis toujours là, auprès des miens. Je souhaite que d’autres aient la même chance. ».

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met à jour tous les deux ans sa liste des médicaments essentiels. Sur les 83 médicaments essentiels contre le cancer, 13 sont encore sous brevet. Ces traitements sont généralement indisponibles en Afrique comme partout ailleurs, alors qu’ils pourraient l’être, sans pertes financières majeures pour l’industrie pharmaceutique comme cela a été fait pour les traitements contre le VIH. Inspire2Live plaide pour que les pays puissent produire des génériques, même sous brevet, dans le respect strict des normes de sécurité.

Les laboratoires doivent certes amortir les coûts de recherche et d’échec, mais une fois les marchés des pays à revenu élevé desservis, les coûts de production supplémentaires pourraient être réduits de 90 % pour les PRFI, selon un modèle similaire à celui du VIH. Après consultation de ses membres internationaux, I2L affirme que cette approche est réalisable. Les patients en bénéficieraient, tout comme l’industrie pharmaceutique :

Elle améliorerait son indice de responsabilité sociétale sans perte de revenus, puisque
ces marchés ne sont actuellement pas exploités.
 Le seul coût supplémentaire serait celui de l’enregistrement local, négligeable.
 Elle concrétiserait la véritable mission de la science : innover pour sauver des vies à
l’échelle mondiale.
« Il est inhumain de laisser des personnes souffrir et mourir alors que des solutions existent. Nous pouvons sauver des vies. »

L’initiative Inspire2Live est soutenue par des experts de renommée mondiale :
 Prof. Mark Lawler, professeur de santé numérique, Queen’s University Belfast
 Prof. Richard Sullivan, directeur de l’Institute for Cancer Policy et co-directeur du
Centre de recherche sur les conflits et la santé, King’s College London
 Prof. Carin Uyl-de-Groot, professeure en évaluation des technologies de santé,
Université Erasmus de Rotterdam
 Dr Wilbert Bannenberg, fondateur et président de la Pharmaceutical Accountability Foundation
 Prof. émérite Ifeoma J. Okoye, professeure de radiologie, Université du Nigeria, Nsukka

Professeure Carin Uyl-de-Groot :
« Avec l’augmentation rapide de l’incidence du cancer dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès aux traitements vitaux doit devenir une priorité mondiale. Il nous faut un système qui stimule l’innovation pharmaceutique tout en garantissant un accès équitable aux patients, quel que soit leur niveau de revenu. »

Professeur Mark Lawler : « Comment pouvons-nous rester les bras croisés alors que des traitements existent et que des vies sont perdues ? Les patients des PRFI n’ont aucun moyen d’accéder à ces traitements vitaux. Pourquoi acceptons-nous que 80 % de la population mondiale n’ait accès qu’à 20 % des médicaments ? Alors que les financements pour la santé sont en baisse dans ces pays, notamment à cause des décisions inhumaines de la nouvelle administration américaine – à l’opposé du succès du programme PEPFAR(²) lancé par le président George Bush – il est impératif d’agir maintenant, avant que d’autres vies ne soient perdues. »

Un sondage mené par I2L auprès de ses membres dans les PRFI a identifié les médicaments les plus urgemment nécessaires dans leurs hôpitaux. Leur disponibilité permettrait de sauver des milliers de vies.

Nous lançons un appel aux gouvernements, à l’industrie pharmaceutique et à notre humanité collective : il est possible de fournir des traitements contre le cancer et des soins palliatifs dans les PRFI. Ensemble, sauvons des vies.

Peter Kapitein, fondateur d’Inspire2Live :
« Nous bénéficions de l’appui d’organisations internationales, d’une expertise mondiale et d’une présence concrète dans de nombreux pays sur tous les continents. Nous sommes humains. Par nature, nous devons aussi être humanitaires. Pourquoi ne pas sauver des vies ? »

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