Grogne à l’ANLC-PBG: les quatre frondeurs interpellés libérés mais l’affaire pas close

il y a 21 heures 73
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En marge d’un mouvement d’humeur mardi dernier, quatre travailleurs de l’agence nationale de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance ont été interpellés par la police pour être conduits à la DPJ. 24 heures après, un d’entre eux a été libéré pour des raisons de maladies, confie leur avocat.

« Il faut d’ailleurs remercier la direction centrale de la police judiciaire qui a fait preuve d’humanisme parce que quelles que soient les charges, quand la maladie s’invite à ce moment précis, mieux vaut laisser la personne en liberté se traiter si c’est possible. Donc le quatrième a été remis en liberté pour se faire traiter », a confirmé Me Salifou Béavogui.

Quant aux trois autres, ils ont été présentés ce mercredi au procureur de la République de Kaloum, informe l’avocat. Selon lui, le magistrat s’est donné un peu de temps pour lire et comprendre le dossier avant de prendre position.

« Vous savez, le procureur de la République quand il reçoit les procès verbaux d’enquête préliminaire de la police ou de la gendarmerie, il se donne toujours un peu de temps pour lire et comprendre et il a l’opportunité des poursuite. C’est-à-dire qu’il a le droit de poursuivre ou de ne pas poursuivre. Donc les quatre ont été mis à ma disposition pour revenir avec eux le mercredi matin. D’ici là, le procureur aurait pris connaissance du dossier pour la suite », a indiqué Me Béa.

L’avocat se félicite que ses clients aient regagné leurs familles. Il estime que d’ici après la fête, les esprits vont se calmer pour ne pas que cette affaire soit judiciarisée. C’est en cela qu’il en appelle à la sagesse.

« Je pense que les uns et les autres doivent s’asseoir en face et dire la vérité pour qu’ils continuent tous main dans la main à servir le pays pour éviter que le fléau de corruption ne continue pas à s’installer dans notre pays », a-t-il exhorté.

Sékou Diatéya

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