Éducation : Alseny Mabinty plaide encore pour l’intégration des enseignants recalés

il y a 3 heures 23
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En Guinée, la rentrée scolaire est fixée au 25 septembre prochain. Malgré le récent recrutement de plus de 12 000 enseignants, le manque de personnel qualifié persiste dans les établissements scolaires.

Alseny Mabinty Camara, le coordinateur national de l’Union Populaire des Travailleurs de Guinée (UPTG), s’est exprimé sur le sujet lors d’un entretien avec mosaiqueguinee.com. Il a plaidé en faveur de l’intégration à la fonction publique des 5 000 enseignants contractuels qui n’ont pas été retenus lors du dernier concours.

Selon lui, l’intégration de ces professionnels comblerait le déficit d’enseignants.

« C’est une doléance, un appel que nous lançons au président de la République, aux membres du gouvernement et à tous ceux qui sont impliqués dans le processus d’intégration des enseignants contractuels », a-t-il déclaré, espérant que cette intégration se fasse au plus tard à la prochaine rentrée des classes.

Interrogé sur l’effectivité du manque d’enseignants, Alseny Mabinty Camara a confirmé que le MEPU-A avait initialement exprimé un besoin de 20 000 enseignants. Bien que plus de 12 000 enseignants aient été recrutés au niveau des collectivités locales et de la fonction publique, il précise qu’il y a en réalité un manque à gagner de 8 000 enseignants dans les établissements scolaires.

Il estime que les 5 000 enseignants contractuels non retenus représentent une solution immédiate pour combler une partie de ce déficit.

Alseny Mabinty Camara a également invité ses camarades à garder la sérénité et d’avoir confiance en l’État. Il a souligné la capacité gouvernement actuel à honorer ses engagements.

Il a également insisté sur le fait que la stratégie a évolué, privilégiant désormais le dialogue social aux manifestations.

« Nous avons signé des protocoles et ces protocoles sont en train d’être respectés à 100 %, je crois que cela nous permettra d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a-t-il martelé.

Enfin, il les a rassurés de son soutien, rappelant que l’UPTG mène ce combat pour l’intégration des enseignants depuis 2018.

« Le combat continue et nous continuons toujours à prier les autorités pour faciliter notre engagement », a-t-il affirmé.

Alhassane Fofana

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