« Nous avons aujourd’hui plus de dix enseignants-chercheurs inscrits en thèse et une vingtaine en master. Cela montre que la formation avance », indique-t-il.
Poursuivant, il a dit que dans deux ans, l’institut pourrait compter ses premiers docteurs formés sur place. Cette politique vise à renforcer les compétences locales dans un secteur où les spécialistes sont encore rares.
Des programmes reconnus par l’ANAQ
L’ISAMKD a aussi travaillé à la mise à jour de ses programmes de formation. Car, pendant longtemps, l’institut n’était pas en conformité avec les normes de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité (ANAC).
Mais, aujourd’hui, deux programmes sont accrédités et deux autres le seront bientôt. L’institut a également obtenu l’habilitation officielle pour délivrer ses propres diplômes, une étape importante pour sa reconnaissance nationale.
Des infrastructures à construire
Sur le plan des infrastructures, des progrès ont été réalisés, reconnaît le Dr Ifono : une salle de spectacles de 300 places a été inaugurée, et plusieurs bâtiments neufs ont vu le jour.
Mais souligne le directeur, beaucoup reste à faire car plusieurs bureaux sont encore installés dans des locaux loués et certains services partagent le même espace.
Parmi les projets à venir figure la construction d’un bloc administratif, d’une infirmerie, d’un restaurant universitaire, d’une bibliothèque avec galerie d’art, ainsi qu’un terrain de sport et un petit hôtel universitaire.
Malgré ces avancées, l’institut fait face à un manque de moyens financiers et à des retards dans la réalisation de certains projets.
Pour la direction, l’objectif reste clair : améliorer la qualité de la formation artistique en Guinée tout en créant de meilleures conditions pour les enseignants et les étudiants.