Discours de haine et cohésion sociale : Lambanyi se mobilise pour la prévention des conflits

il y a 3 heures 19
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Du 30 au 31 novembre 2025, plusieurs jeunes ont participé à un atelier de formation consacré à la prévention et à la gestion pacifique des conflits, dans le cadre du projet de promotion de la participation des jeunes à la consolidation de la paix.

Organisé par la Direction générale de la promotion de la citoyenneté et de la paix (DGCIP), avec l’appui du PNUD et du Fonds de consolidation de la paix, cet atelier s’inscrit dans une série de rencontres lancées à Ratoma et poursuivies à Lambanyi avant de s’étendre à d’autres communes de la capitale. L’objectif : renforcer les capacités des acteurs locaux – jeunes, femmes, leaders communautaires, religieux, politiques et forces de sécurité – face aux défis posés par les discours de haine et les tensions communautaires.

Les participants ont été outillés en techniques de négociation, de dialogue, de médiation, de gestion pacifique des différends et de prévention des conflits, tout en développant des réponses alternatives aux incitations à la violence, notamment en ligne.

Dans son intervention, Mamadou Aliou Ly, conseiller chargé de la sécurité de la commune de Lambanyi, a salué une initiative qui place la jeunesse et les femmes au cœur du processus de paix. « Les jeunes, par leur vitalité, peuvent être des messagers de tolérance ; les femmes, par leur sagesse, des piliers du dialogue et de la réconciliation. Notre commune, riche de sa diversité, doit faire de cette pluralité un moteur de solidarité et non un prétexte à la division », a-t-il insisté, appelant chaque citoyen à devenir « artisan de la paix ».

De son côté, Amirou Diawara, Directeur général de la DGCIP, a rappelé que ces rencontres « constituent un cadre de concertation et de dialogue » et visent à « doter les communautés d’outils pratiques pour anticiper et désamorcer les conflits ». Selon lui, « la prévention et la résolution pacifique des conflits ne sauraient être efficaces sans des acteurs bien formés et engagés ».

Présent à l’ouverture des travaux, Dr Kalil Aissata Keita, conseiller juridique du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, a livré son message au nom du ministre Ibrahima Khalil Condé : « Les discours de haine et la manipulation des opinions menacent notre cohésion sociale. Mais sous le leadership du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, la prévention des conflits est érigée en priorité nationale. Cet atelier symbolise un engagement profond : faire de chaque jeune leader un bâtisseur de tolérance et un ambassadeur du vivre-ensemble. »

Il a également salué le travail de la DGCIP et l’accompagnement du PNUD et du Peace building Fund (PBF) dans la mise en œuvre de projets structurants pour la gouvernance participative et la paix en Guinée.

Les deux jours d’échanges devront permettre aux participants de partager expériences et perspectives pour bâtir une culture de paix durable à Lambanyi. En mettant en avant la responsabilité partagée entre jeunes, femmes, leaders et autorités, cet atelier s’inscrit dans une dynamique nationale de consolidation de la cohésion sociale, de lutte contre les discours de haine et de promotion d’un dialogue inclusif.

Les organisateurs et participants expriment unanimement leur volonté d’« incarner la paix au quotidien », afin de transformer Lambanyi – commune dynamique et diverse – en un modèle de coexistence pacifique et de solidarité citoyenne.

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