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Les travailleurs de l’Agence Nationale de la Lutte contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance interpellés le mardi 3 juin en marge de leur débrayage contre la gestion de leur secrétaire exécutif ont passé la nuit dernière à la DCPJ. Jusqu’à ce mercredi matin, ils continuent d’y être gardés. L’information a été confirmée par une bonne source.
« Ils ont passé la nuit là-bas. Malgré des plaidoyers pour qu’on les laisse rentrer chez eux et qu’ils reviennent le matin, ça n’a pas été accepté par la direction de la police judiciaire. Donc, ils ont passé la nuit là-bas et ils sont encore là-bas au moment où je vous parle », a-t-il informé ce matin.
Les personnes interpellées sont au nombre de quatre. Sayon Koivogui, chef du département de la bonne gouvernance, Mohamed Lamine Soumah, analyste au département des relations extérieures, Patrice Sandouno, chef de service du secrétariat central et Souleymane Sylla, directeur régional de l’agence nationale anticorruption de Kindia. Près de 24 heures après leur interpellation, difficile de dire ce qu’on leur reproche.
« Quand on quittait hier vers 18h, ils étaient en audition. Donc pratiquement, nous n’avons pas eu le temps d’échanger autour de ceux qu’on leur reproche exactement. Mais selon des indiscrétions, il semblerait que c’est le secrétaire exécutif lui-même qui aurait porté plainte contre eux », a poursuivi la même source.
Cette situation inquiète les autres travailleurs de l’ANLC-PBG. Ils demandent la libération pure et simple de leurs collègues.
« On ne pensait pas après, qu’ils allaient être arrêtés et conduits à la DPJ. Parce que pour nous, les négociations étaient engagées. On était très surpris que ça se passe encore de cette façon-là. Donc nous demandons humblement aux autorités, la libération de nos collègues qui sont actuellement à la DPJ et la prise en compte de nos points de revendication », a lancé un travailleur.
Ce travailleur continue de croire que lui et ses collègues sont en train de subir une injustice pour avoir tout simplement réclamé leur droit.
Sékou Diatéya