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La création de nouveaux départements ministériels en Guinée, dans un contexte de crise de liquidités, est jugée totalement incompréhensible par Souleymane Souza Konaté, cadre de l’UFDG.
Pour lui, cette démarche s’inscrit dans la lignée des « erreurs du passé que le CNRD prétendait vouloir corriger ».
Le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG critique vivement cette stratégie, y voyant une « logique de confiscation du pouvoir ».
Il estime que la création de ces postes vise à « récompenser et coopter des politiciens complices », afin de renforcer une équipe de collaborateurs civils dont les limites auraient déjà été démontrées.
« Ils ont besoin de nouveaux alliés civils pour accomplir leur tâche. Il faut donc créer des postes pour récompenser et coopter des politiciens complices, afin de renforcer cette équipe de collaborateurs civils qui a déjà montré ses limites. », a-t-il mentionné.
À en croire l’homme politique, dans une telle situation, d’autres nations chercheraient à réduire leurs dépenses publiques en diminuant le nombre de ministères, mais en Guinée c’est l’inverse qui se produit.
« Les intérêts des détenteurs du pouvoir priment sur ceux du peuple confronté à la pauvreté galopante, au chômage endémique, à la corruption généralisée, à l’enrichissement illicite, à la migration clandestine dramatique et à la répression brutale. », a-t-il assené.
Face à cette situation, Souleymane Souza Konaté exhorte à un retour urgent à l’ordre constitutionnel, mais avec une condition claire, à savoir « la non participation de ceux qui ont pris le pouvoir par la force le 5 septembre 2021 ».
Il conclut en affirmant que la Guinée ne pourra s’en sortir que par « le strict respect de l’État de droit et le réveil d’un appareil judiciaire, aujourd’hui réduit au rôle de simple instrument de répression au service de l’exécutif ».
DOURA