Conférence internationale des régulateurs de jeux de hasard: la Guinée présente son modèle numérique innovant qui protège les mineurs et incarne la vision présidentielle

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Toronto -Candada, la Guinée prend part, pour la première fois, à la conférence annuelle de l’International Association of Gaming Regulators (IAGR) 2025, qui se tient depuis le 20 octobre, à Toronto, au Canada.

Cet événement consacre l’entrée active de la Guinée dans l’arène mondiale de la régulation des jeux, et met en lumière les efforts entrepris par l’Autorité de Régulation du Secteur des Jeux et des Pratiques Assimilées (ARSJPA), un organe stratégique placé sous la tutelle directe de la Présidence de la République de Guinée.

La délégation guinéenne, conduite par M. Mamadou Cissé, Directeur général de l’ARSJPA, est intervenue lors du panel de haut niveau, consacré à la régulation fondée sur les risques. Une occasion inédite pour la Guinée de partager son expérience et son modèle de régulation numérique émergent.

Dans sa communication, le DG de l’ARSJPA, M. Mamadou Cissé a décrit un marché guinéen en pleine croissance, où coexistent jeux physiques, jeux en ligne et nouvelles formes de divertissement numérique.

Pour encadrer efficacement cette diversité, l’ARSJPA a misé sur une approche technologique et transparente : « Notre priorité a été de sécuriser le marché à travers une solution technologique de monitoring. Aujourd’hui, nous pouvons identifier, suivre et contrôler les opérateurs en temps réel », a-t-il mis en avant d’entrée.

Cette innovation technologique permet non seulement de détecter les opérateurs illégaux, mais également de garantir la traçabilité des flux financiers et d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs du secteur.

Ce n’est pas tout, au cœur de son intervention, le Directeur général a également mis l’accent sur la protection des consommateurs, en particulier celle des mineurs, comme pierre angulaire du modèle guinéen. La régulation basée sur les risques et l’analyse des données, selon lui, permet une meilleure allocation des ressources tout en sécurisant les utilisateurs.

Il a surtout présenté un dispositif de supervision intégré, incluant les paiements électroniques et le Mobile Money, comme instruments de régulation : « tous les opérateurs sont connectés au système national. Cette intégration obligatoire garantit la transparence et l’équité, aussi bien pour les joueurs que pour les opérateurs », a précisé M. Mamadou Cissé.

Cette approche contribue fortement sans doute à réduire les fraudes et à renforcer la sécurité des usagers, notamment les jeunes, souvent plus exposés aux risques numériques.

S’inscrivant dans une dynamique de coopération, M. Mamadou Cissé a plaidé pour un dialogue renforcé entre les régulateurs africains et internationaux, notamment face aux défis liés à l’intelligence artificielle, aux plateformes numériques et à la criminalité financière : « Nous devons avancer ensemble sur des thématiques communes, la protection des mineurs, la lutte contre le blanchiment d’argent et la formation continue du personnel », a-t-il souhaité, soulignant également l’importance de la cartographie des risques pour anticiper les vulnérabilités propres à chaque pays.

Le Directeur général de l’ARSJPA a rappelé que le système guinéen repose sur une licence annuelle renouvelable, permettant un suivi continu de la conformité des opérateurs : « Notre mission est de protéger les joueurs, sécuriser le marché et garantir une gouvernance équitable et transparente », a conclu M. Mamadou Cissé, réaffirmant au passage l’engagement de l’ARSJPA dans une régulation moderne, en phase avec la vision présidentielle.

A rappeler qu’en début d’année, la Guinée, à travers l’ARSJPA, avait fait une participation remarquée, à Lagos (Nigéria), au congrès annuel de l’association des loteries d’Afrique et de l’Association des régulations du continent.

Décryptage Amadou Diallo

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