Concours Mines-Ponts : une participation historique des étudiants de Dalaba

Une page inédite de l’enseignement supérieur guinéen s’écrit à Dalaba. Pour la toute première fois, les étudiants des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Guinée participent au prestigieux concours commun Mines-Ponts, rejoignant ainsi les rangs des candidats issus des meilleures prépas françaises et internationales.

Dès 6h00, les épreuves de mathématiques ont été lancées pour les filières MP et PSI, en présence de M. Abdoulaye Keita, coordinateur national du projet CPGE auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur, et de M. Luc Briard, ambassadeur de France en Guinée, qui a présidé la cérémonie officielle.

Ce concours ouvre les portes de dix des écoles d’ingénieurs les plus prestigieuses de France, parmi lesquelles l’École des Ponts ParisTech, Mines Paris, ISAE-Supaero, Télécom Paris et Chimie ParisTech-PSL, ainsi qu’une vingtaine d’autres établissements à travers les concours Mines-Télécom et Centrale-Supélec (cycle international).

Vingt-cinq étudiants guinéens affrontent cette étape décisive, répartie sur quatre jours, du 22 au 25 avril. Les résultats d’admissibilité sont attendus le 5 juin. Les candidats retenus poursuivront avec les épreuves orales en France, prévues du 23 juin au 18 juillet. Les résultats finaux seront proclamés le 23 juillet à 18h00.

Ce jalon historique est le fruit d’une préparation méticuleuse, conduite par la coordination nationale du projet CPGE, avec le soutien actif de l’Ambassade de France et sous l’impulsion politique du ministre de l’Enseignement Supérieur, M. Alpha Bacar Barry. Depuis sa prise de fonction, ce dernier a fait de ce projet présidentiel une priorité stratégique, dans la droite ligne des orientations du Premier Ministre et du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya.

L’ambassadeur Luc Briard a salué « la qualité remarquable de l’organisation » et exprimé son admiration pour l’engagement guinéen en faveur de l’excellence. Il a également souligné le rôle attendu de ces futurs ingénieurs dans les grands chantiers nationaux, notamment le complexe minier de Simandou.

M. Abdoulaye Keita a, pour sa part, rendu hommage au travail acharné des équipes pédagogiques de Dalaba et au leadership déterminant du ministre Barry : « Cette réussite est l’aboutissement d’un engagement collectif exemplaire. »

Le projet CPGE de Guinée, encore en phase pilote, prévoit à terme la construction d’un campus de référence à Sébhory. La réussite de cette première cohorte sera déterminante pour attirer les financements nécessaires à la pérennisation et à l’extension du dispositif.

Bien au-delà d’un simple concours, cette initiative marque une transformation profonde du paysage éducatif guinéen. Elle révèle le potentiel de la jeunesse nationale à rivaliser avec les meilleurs talents du monde, et à incarner l’avenir technologique du pays.

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