CMC de Ratoma- Un nouveau-né disparu, la famille crie au scandale : “après une césarienne, au lieu de profiter de son bébé, on te le vole”

Ce 1er octobre 2025, la joie d’une naissance s’est transformée en cauchemar au Centre médical communal (CMC) de Ratoma.

Au lendemain de sa naissance, un nourrisson a mystérieusement disparu des locaux de la maternité. La famille, sous le choc, dénonce de graves manquements et appelle les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver l’enfant.

C’est Tiranké Soumah, tante du bébé, qui a raconté à notre rédaction le drame vécu par sa famille. Sa cousine, Makalé Soumah, opérée par césarienne, venait de donner naissance à son sixième enfant lorsqu’au petit matin la famille a appris la disparition du nouveau-né.

« Ce qui se passe à l’hôpital aujourd’hui est très désagréable. Ma cousine a accouché d’un garçon hier et ce matin on nous appelle pour dire que l’enfant a disparu. C’est vraiment triste, nous ne sommes pas contents », témoigne-t-elle, pointant le manque de vigilance du personnel hospitalier.

Selon son récit, la sœur qui assistait la jeune maman s’était absentée quelques minutes pour acheter un médicament. À son retour, le bébé n’était plus dans le berceau. « On nous dit que quelqu’un est venu prendre l’enfant pour faire je ne sais quoi. Mais c’est très déplorable, nous ne sommes pas contents », insiste Tiranké Soumah.

La famille s’interroge : à quoi sert la présence d’une équipe de garde si un tel incident peut se produire ? Elle souligne également la détresse de la mère, incapable de s’alimenter depuis l’annonce du vol.
« Ce qui me fait mal, c’est qu’après une césarienne, au lieu de profiter de son bébé, on te le vole. Si l’enfant meurt, c’est compréhensible, mais quand il disparaît, c’est un fardeau à porter toute une vie. Sa mère refuse de manger, elle refuse même de boire », confie la tante.

Sur place, la police et la gendarmerie ont été dépêchées pour ouvrir une enquête. Mais la famille affirme n’avoir reçu aucune réponse claire de la direction de l’hôpital. Les caméras de surveillance, censées assurer la sécurité des lieux, n’auraient fourni aucune image exploitable, selon les proches.

Dans un appel émouvant aux autorités, Tiranké Soumah supplie :

« Que l’hôpital fasse tout pour nous rendre l’enfant. Quelqu’un ne peut pas entrer ici, prendre un bébé et ressortir sans être vu. »

Christine Finda Kamano 

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