CCFG : des jeunes admis dans les établissements supérieurs français préparés pour un départ réussi

il y a 6 heures 24
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Comme chaque année, de nombreux jeunes Guinéens ont été admis dans des établissements d’enseignement supérieur, publics et privés, en France. Attendus sur le sol français dès la prochaine rentrée universitaire, prévue en septembre, ces étudiants sont souvent confrontés à plusieurs défis : réinsertion, adaptation à une nouvelle méthodologie d’enseignement, ou encore difficultés financières.

Pour mieux les préparer à cette transition, Campus France Guinée a organisé, ce vendredi 18 juillet 2025, un séminaire d’information et d’orientation au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG). Ce séminaire pré-départ avait pour objectif de préparer les étudiants guinéens sur les plans académique, administratif et culturel.

L’événement, parrainé par l’ambassadeur de France en République de Guinée, a été marqué par des échanges constructifs.

Dans son discours, le diplomate français a salué l’initiative de Campus France Guinée : « Je suis très content d’Amara, responsable de Campus France Guinée, qui a eu cette très belle initiative de proposer ce pré-stage de départ pour justement organiser les étapes qui mènent jusqu’au départ. Parce que c’est vrai, la France, c’est parfois un fantasme. Les étudiants sont très contents, ce que j’aime… mais c’est aussi très compétitif. Tout le monde n’obtient pas l’accord de l’université, tout le monde n’obtient pas son visa. L’idée, c’était de mettre en contact ces jeunes qui vont partir avec ceux qui, dans leur chair, dans leur parcours, ont vécu la même histoire il y a 20 ans, 10 ans, 5 ans, 1 an… et de créer une communauté qui se serre les coudes pour dissiper quelques malentendus socioculturels. Parce que, même si on partage la même langue, il y a des différences de perception du monde académique. On n’enseigne pas de la même manière en France. Donc, ce sont plein de petites anecdotes très utiles, où chacun a partagé son expérience et son expertise. Et puis surtout, le message, c’est de dire que la Guinée a besoin de capital humain. Elle a besoin de compétences dans tous les domaines : scientifique, industriel, académique, culturel. Et donc, ce parcours qui va être proposé à ces jeunes, il faut qu’ils le mettent au service de la Guinée quand ils reviendront. Ce que fait Campus France Guinée est très important, parce que c’est le départ. Et l’Institut Français de Guinée, c’est aussi le retour, avec une communauté France Alumni Guinée qui permet aux jeunes de se réinsérer à leur retour. Vous savez, c’est difficile de partir, mais c’est aussi difficile de revenir. Donc, ce que fait l’Institut Français de Guinée, c’est de proposer des services très concrets. Il y en a déjà eu, et ça va être modélisé à la rentrée : stages de prise de notes, recherche documentaire dans les médiathèques du Centre Culturel Franco-Guinéen, accompagnement dans les démarches administratives. Tout cela vise à aider, à se mettre à hauteur de ces jeunes qui partent, pour que le séjour ne soit pas compliqué. Parce qu’il y a quand même un taux d’échec lié à la difficulté d’insertion en France. Donc, comme c’est notre mission, il faut aider ces jeunes à bien s’installer en France. »

Parmi les temps forts de la journée, un panel animé par d’anciens étudiants guinéens en France, regroupés au sein de l’association Alumni, a permis de prodiguer conseils et orientations aux nouveaux admis, venus en nombre.

Parmi les panelistes, Dr Lanciné Condé, directeur général de la SONAP, a livré un témoignage inspirant : « Merci à Campus France Guinée pour cette initiative qui inscrit les étudiants dans une logique de continuité. Il faut partir avec un projet clair et rester concentré. Il faut aussi être ouvert à son environnement et à l’innovation. Les parcours peuvent évoluer, l’important est de garder l’objectif final. Il faut développer sa capacité d’apprentissage autonome. Chaque jour, l’étudiant doit pouvoir résumer ses cours, que ce soit grâce aux lectures, aux discussions ou à l’écoute du professeur. Si le besoin de travailler se présente, il faut se rappeler que l’objectif principal reste les études. Le travail n’est qu’un moyen de soutenir ce parcours. Même en allant travailler, il faut garder un lien avec son projet académique. »

Enfin, Dr Lanciné Diawara, directeur de Campus France Guinée, a annoncé que ce séminaire n’était que le début d’une série. D’autres ateliers seront organisés dans les prochains jours, portant sur :

  • les démarches administratives,
  • la validation du visa,
  • l’inscription à la sécurité sociale,
  • la recherche de logement,
  • et l’inscription universitaire.

 Pathé Sangaré

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