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Le peuple de Guinée célèbre ce jeudi 2 octobre le 67e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale.
Comme le veut la tradition à l’occasion de chaque célébration de la fête de l’indépendance, le Président de la Transition a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs à la Place des Martyrs.
À cette occasion solennelle, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a mis l’accent sur la souveraineté économique, sous l’emprise de laquelle cet événement est célébré.
Selon lui, cette souveraineté économique à laquelle la Guinée aspire ne deviendra une réalité que lorsque les Guinéens décideront de développer leurs propres capacités à gérer et à faire face à leurs défis de développement. C’est pourquoi il estime que le capital humain est une variable essentielle.
« La souveraineté économique ne peut réussir si nous ne développons pas nos propres capacités de gérer et de faire face à nos défis de développement. Et c’est pour cela que le capital humain est une variable essentielle », a-t-il indiqué.
Cette souveraineté économique a été intégrée par leurs pères fondateurs aussi le lendemain de l’acquisition de cette indépendance.
« En définissant les symboles de notre nation, on a choisi une devise qui repose sur le Travail, la Solidarité et la Justice. Ce sont deux termes essentiels qui constituent aujourd’hui le socle de la souveraineté économique que nous voulons assumer », a-t-il rappelé.
Il estime que les guinéens doivent désormais se mettre au travail. C’est pourquoi il en a appelé au sens de responsabilité des autorités a tous les niveaux afin de promouvoir plus de travail décent pour les Guinéens, plus de formation pour le capital humain, mais également plus de productivité: « Ce qui suppose un appui aux travailleurs, un appui aux employeurs », souligne-t-il.
Le ministre a poursuivi en affirmant que la souveraineté économique, consiste à la gestion stratégique des ressources humaines du pays.
« Au niveau de la fonction publique, le Président de la République a donné une vision claire : comment faire en sorte que l’administration publique soit capable de porter les défis de développement de notre pays ? », a martelé le ministre.
Enfin il a confirmé que dans cet esprit que l’école nationale d’administration (ENA) a été inscrit comme projet stratégique pour former à la fois les ressources humaines de l’État, les fonctionnaires, le personnel de l’État, afin qu’ils aient les capacités nécessaires pour assurer le développement et la prospérité pour tout le peuple de Guinée.
Mohamed Nana et Alhassane