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Après l’échec des négociations avec le gouvernement, l’intersyndicale de l’éducation FSPE-SNE a rencontré la base pour un compte-rendu des discussions tenues récemment.
Le secrétaire général adjoint par intérim de la FSPE, Alpha Gassim Barry, qui s’est exprimé à la Bourse du Travail a dénoncé des « manœuvres » de la part du gouvernement, qui, selon lui, prouve sa mauvaise foi en ce qui concerne la prise en compte de leurs revendications.
Devant les travailleurs, le camarade Barry a mis en garde contre toutes menaces à l’encontre des enseignants contractuels, tout en menaçant d’aller en grève générale illimitée le 5 janvier 2026, si un compromis n’est pas trouvé avec le gouvernement.
« Le protocole-là, nous ne nous mêlons ni de prêts ni de loin. Nous partons sur de nouvelles bases. Nous avons compris qu’avec ces mesures dilatoire, qu’ils ne sont pas de bonnes volontés. Ils veulent seulement nous distraire. On nous dit venez le mardi. On avait dit finalement on va suspendre les négociations nous sommes rester le jeudi, le samedi on attendait le coup du téléphone mais on n’a rien reçu, revenons le mardi. Au sortir de cette rencontre, nous constatons que les enfants ont été congédiés mais ils n’ont rien compris. Le mardi nous revenons et le gouvernement nous dit, nous vous écoutons. On pense qu’aujourd’hui il y aura une fumée blanche. Après on nous fait une demande de doléances jusqu’au mois de janvier. Tout le monde était malade dans la salle surtout la partie syndicale. Nous avons dit que c’est une montagne qui a accouché d’une sourie (…), les lignes n’ont pas du tout bougé. En réalité jusqu’ici le gouvernement est de mauvaise foi. On a besoin de 19 mille enseignants ce n’est pas de la mer à boire pour prendre des contractuels qui n’atteignent même pas 6 mille s’il y a une prime de volonté. Chers enseignants, c’est maintenant où jamais, restons mobilisés. S’il ne cherche pas à régler la situation des enseignants il n’y aura pas d’ouverture. C’est maintenant où jamais. Nous mettons en garde les responsables qui vont essayer de nous menacer. Nous défendons l’enseignant avec grand E. Le 5 janvier nous restons mobilisés. La grève est un droit constitutionnel. Ils ne sont pas prêts à nous mettre dans les conditions qu’il faut. Ils veulent qu’on reste éternellement dans la mendicité, ça ne se fera pas. Il y a une révolution syndicale qui est là, le rapport de force. Aujourd’hui soyez fiers, les parents d’élèves, les enseignants accompagnent notre mouvement. Ce que nous sommes en train de faire c’est noble, cela n’a rien de politique. Tout ce que nous cherchons c’est à manger. Il faut que tout le monde se donne la main, il faut que tout le monde communique là-dessus. On n’a l’impression qu’on ne fait aucun compte-rendu au président de la République parce qu’il est jeune et soucieux de l’avenir de la presse. S’il a un bon compte-rendu de ce qui se passe réellement sur le terrain il va prendre toutes ses responsabilités. Les points de revendications qu’on a cités, on va aller jusqu’au bout », a-t-il laissé entendre.
À rappeler que les revendications sont entre autres :
1- Signature et Application du Statut particulier de l’Éducation (les trois départements);
2- Paiement des primes de fonction des hauts cadres et responsables du Système éducatif guinéen
3- Engagement sans conditions et dans un bref délai des enseignants contractuels;
4- La titularisation des enseignants admis lors du concours tablette;
5- L’engagement des enseignants contractuels temporaires des différents départements ministériels du secteur de l’éducation et de la formation;
6- La prise en charge médicale des femmes et enfants des enseignants;
7- La règlementation du secteur de l’enseignement privé;
8- Le paiement des arriérés de salaires des chauffeurs et vigiles, des trois départements ministériels du secteur de l’Éducation et de la Formation;
9- Le reclassement des enseignants engagés en 2017;
10-Le paiement des 6 mois d’arriérés de primes des contractuels communaux non retenus;
11- L’application des 25% sur le salaire indiciaire des enseignants des collectivités locales conformément au statut sur la Fonction publique locale;
12-La régularisation des allocations familiales des enseignants des trois départements ministériels du secteur de l’Éducation et de la Formation;
13- Le paiement des arriérés de salaire de 9 mois des enseignants des collectivités locales;
14-Le paiement intégral des primes et arriérés de salaires des enseignants dont les salaires sont débloqués
15-L’engagement des homologues des Universités de Gamal Abdel Nasser Conakry et de Général Lansana CONTE de Sonfonia.
Saidou Barry
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il y a 2 heures
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