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Battue par le Mali lors des barrages pour les quarts de finale, la Guinée a dit adieu à la 31ᵉ édition de l’Afrobasket en Angola. Malgré cette sortie prématurée, le Syli Basket laisse derrière lui une participation pleine d’enseignements et d’espoirs pour l’avenir.
Une entrée remarquée et des victoires marquantes
Pour sa 7ᵉ participation à l’Afrobasket, la Guinée évoluait dans un groupe relevé, avec notamment le pays hôte, l’Angola. Les hommes du technicien serbe Asceriç ont montré de belles dispositions dès le premier match, s’imposant avec autorité face au Soudan du Sud, équipe classée 23ᵉ au niveau mondial. Mais la redoutable équipe angolaise, plus expérimentée et titrée dans ce tournoi, a freiné l’élan guinéen.
Face à la Libye, qui faisait son retour dans la compétition après 16 ans d’absence, la Guinée a imposé sa logique, s’imposant avec 30 points d’écart. Cette victoire offrait ainsi une dernière chance d’accéder aux quarts de finale.
Le Mali met fin à l’aventure guinéenne
Malgré l’enthousiasme et le talent affichés, le Syli Basket a été éliminé par les Aigles du Mali, plus expérimentés dans ce duel ouest-africain. Une défaite qui ne doit pas occulter les progrès réalisés et le potentiel d’un effectif jeune et prometteur.
Des individualités qui ont brillé
Alpha Diallo, ailier de l’AS Monaco, a été le leader offensif de la Guinée, inscrivant plus de 95 points sur les quatre matchs, soit une moyenne de 23 points par rencontre. Aux côtés de Diallo, l’intérieur Mamadi Diakité, ancien champion NBA avec les Milwaukee Bucks, a pesé dans la raquette avec plus de 10 rebonds en moyenne par match. Les jeunes comme Tidjane Keita ou Ousmane Drame incarnent également l’avenir de cette équipe, promettant de belles performances lors des prochaines échéances.
Si le Syli Basket quitte l’Angola sans trophée, il quitte le tournoi grandi, avec une jeunesse talentueuse et des cadres expérimentés capables de marquer l’histoire du basket guinéen dans les années à venir.
Alkaly BAYO