CAN 2025 : l’équipe-type incroyable des joueurs absents !

il y a 3 heures 20

PLACEZ VOS PRODUITS ICI

À quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, le tournoi devra se passer de plusieurs stars du football africain. Entre blessures, non-qualifications, choix forts des sélectionneurs ou retraites anticipées, certaines absences marquent les esprits et dessinent une équipe-type des joueurs manquants, reflet à la fois de la densité du football africain et de la cruauté du calendrier.

André Onana (Cameroun)

Entre tensions institutionnelles et mise à l’écart assumée, le gardien de Trabzonspor paie son conflit ouvert avec Samuel Eto’o. Ce feuilleton extra-sportif prive la CAN d’un des portiers les plus médiatisés du continent.

Ola Aina (Nigeria)

Indiscutable latéral droit des Super Eagles, Aina revient tout juste d’une lourde blessure aux ischio-jambiers ayant nécessité une opération. Son absence constitue un coup dur majeur pour le Nigeria, tant son apport en équilibre et constance défensive était précieux.

Wilfried Singo (Côte d’Ivoire)

Blessé depuis fin novembre avec Galatasaray, Singo manquera la compétition alors qu’il était un pilier du couloir droit ivoirien. Sa polyvalence, capable de jouer piston ou défenseur central, aurait été un atout crucial pour défendre le titre.

William Troost-Ekong (Nigeria)

Capitaine des Super Eagles et présélectionné pour la CAN, Troost-Ekong a choisi de mettre un terme à sa carrière internationale après avoir été relégué dans un rôle secondaire. Il quitte la scène africaine avec un record historique : cinq buts inscrits en CAN, un total inédit pour un défenseur.

Souffian El Karouani (Maroc)

Auteur de 14 passes décisives cette saison avec Utrecht, le latéral gauche marocain paye la concurrence féroce au sein des Lions de l’Atlas, renforcée par l’arrivée d’Anass Salah-Eddine. Une absence que El Karouani a publiquement eu du mal à accepter.

Cette équipe-type des absents rappelle que, malgré la richesse et le talent du football africain, la CAN 2025 se jouera sans certains de ses meilleurs ambassadeurs, renforçant l’incertitude et le suspense autour de la compétition.

Thomas Partey (Ghana)

La non-qualification du Ghana prive la CAN d’un milieu de classe mondiale. Cadre des Black Stars, Partey aurait pu disputer sa quatrième CAN, laissant un vide tant sur le plan technique que symbolique.

André-Frank Zambo Anguissa (Cameroun)

Victime d’une blessure à la cuisse juste avant un match capital en qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre la RDC, le milieu de Naples sera absent plusieurs mois. Même sans blessure, le contexte tendu autour de la sélection camerounaise aurait pu fragiliser sa présence.

Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire)

Titulaire en club avec Villarreal, Pépé paie son absence à la CAN 2025. L’ailier ivoirien, pourtant clé lors des qualifications, a été écarté par Emerse Faé après une vidéo polémique sur le Maroc, dans un contexte extra-sportif tendu. Cette décision, vécue comme une « double peine », prive la Côte d’Ivoire d’un profil offensif expérimenté.

Amine Gouiri (Algérie)

L’attaquant de l’OM ne pourra participer à la compétition en raison d’une grave blessure à l’épaule nécessitant une opération. Un véritable coup dur pour Vladimir Petkovic, qui perd une option crédible en attaque. Son retour est attendu en janvier, trop tard pour le tournoi.

Yoane Wissa (RD Congo)

Dynamiteur des Léopards, Wissa manquera la CAN après une blessure contractée en sélection en septembre dernier face au Sénégal. Tout juste revenu à la compétition avec Newcastle, il se concentrera sur son club avant de revenir en mars pour les barrages intercontinentaux avec la RDC.

Serhou Guirassy (Guinée)

Co-meilleur buteur de la dernière Ligue des champions, Guirassy affichait une solide campagne individuelle avec le Syli National, mais la Guinée n’a pas validé sa qualification pour la CAN. Malgré ses six buts en éliminatoires, l’attaquant manquera la compétition et la suivra depuis son canapé.