Soutien à la candidature de Gal Doumbouya/ Charles Wright répond à ses détracteurs: « Que chacun balaie devant sa porte »

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A l’image d’autres anciens ministres, Alphonse Charles Wright est souvent taxé de cadre en quête de poste de responsabilité. Surtout quand lui et ses anciens collègues ont lancé le collectif des anciens ministres du CNRD pour promouvoir la candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle. Ces récriminations ne passent pas chez l’ancien ministre de la justice. Alpha Charles Wright accuse les ‘’éternels insatisfaits’’ d’être derrière cette campagne de manipulation de ‘’l’opinion publique’’.

« Le ridicule ne tue pas, le silence ne semble pas satisfaire les curieux. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Le coassement des grenouilles n’empêchera pas l’éléphant de boire. L’égoïsme humain doublé de la haine infinie pour autrui est devenu le sport favori des éternels insatisfaits qui pensent détenir la sainteté ou la vérité absolue. En quête de publicité gratuite, ils n’hésitent pas à manipuler l’opinion publique en traitant les autres de marionnettes ou de cadres malhonnêtes en quête de poste de responsabilité », a-t-il regretté dans un long post sur sa page méta.

L’ancien ministre assume sa position. Il critique ses détracteurs.

« Ce sont des esprits fournissent plus d’efforts sur la vie des autres que sur leurs propres vies alors qu’ils ont plus de cadavres dans leurs tiroirs, ils usent des moyens illégaux, de la corruption ou de la concussion pour protéger leurs différentes forfaitures ou leurs côtés obscurs ou malsains », fulmine l’ancien garde des sceaux avant de justifier sa position en faveur des acquis du CNRD.

« Oui, je suis magistrat ayant exercé les fonctions de siège et de parquet dans notre pays. J’ai exercé lesdites fonctions avec abnégation et au peuple de Guinée d’en juger et non un individu. Depuis ma nomination à la tête du Ministère de la justice, j’ai, par cet acte présidentiel, été mis à la disposition de l’administration centrale de la justice. Par voie de conséquence, j’ai quitté momentanément depuis cette date les fonctions judiciaires pour me consacrer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de justice, de l’Etat de droit et des droits de l’homme. Depuis la dissolution du gouvernement, je n’exerce plus les fonctions de Garde des Sceaux, Ministre de la justice et des droits de l’homme. En revanche, comme tous mes prédécesseurs, je garde mon statut d’ancien membre du gouvernement donc Ministre de la République par la force du destin. En cette qualité, j’ai réitéré mon soutien aux acquis du gouvernement. Est-ce mon statut de magistrat m’interdit en ma qualité d’ancien membre du gouvernement de soutenir le chef de l’Etat dans sa vision éclairée pour notre pays et soutenir des acquis du CNRD notamment sur le plan judiciaire? Est-ce l’interprétation constitutionnelle soulevant des analyses juridiques sur la candidature de tout citoyen guinéen fut-il le président de la République Général Mamadi Doumbouya est-il contraire à mon statut de magistrat ? Est-il interdit de dégager les principes qui gouvernent les institutions ? », s’est-il interrogé.

Pour mettre ses détracteurs à l’aise, Charles Wright informe qu’il prend son salaire de la Cour d’Appel pour avoir été procureur général. Il reconnaît qu’il n’exerce aucune fonction de jugement, d’instruction ou de poursuite actuellement parce que n’étant pas nommé. Il rassure.

« En attendant l’exercice de mes fonctions judiciaires futures, je reste et demeure un magistrat en position de détachement comme au même titre que ceux nommés à des fonctions de directeurs nationaux, directeurs généraux, ambassadeurs ou de conseillers au niveau de l’administration centrale de la justice et ailleurs. Ces magistrats sont assimilés à ceux du ministère public qui travaillent sous la subordination de la hiérarchie. Que chacun balaie devant sa porte. En cachette, ils disent être dans l’esprit du CNRD et en public ils refusent d’assumer leurs convictions. Reposez-vous », suggère l’ancien ministre de la justice

Sékou Diatéya

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