Quand le marché de KM 36 devient un véritable calvaire pour les usagers (Par M. Diawara)

il y a 1 semaine 48
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le marché de KM 36, situé sur l’un des axes les plus fréquentés de la capitale, est aujourd’hui devenu un véritable cauchemar pour les usagers de la route. Ce carrefour stratégique, pourtant doté d’infrastructures modernes, se transforme chaque jour en un embouteillage interminable où piétons, véhicules et marchands se disputent l’espace public.

Pourtant, il faut reconnaître les efforts considérables fournis par le gouvernement guinéen, à travers la construction d’importants ouvrages tels que l’échangeur de KM 36, la passerelle métallique pour piétons, ainsi que l’installation de barrières de sécurité destinées à séparer les voies de circulation. Ces infrastructures avaient pour objectif d’améliorer la mobilité urbaine et de fluidifier le trafic sur cet axe vital reliant Conakry à l’intérieur du pays.

Malheureusement, ces initiatives sont aujourd’hui compromises par l’occupation anarchique de la chaussée. Les vendeuses s’installent directement sur la route, les camions et taxis stationnent de manière désordonnée, et les piétons sont contraints de se frayer un chemin entre les véhicules. Résultat, la circulation devient quasi impossible, notamment aux heures de pointe.

Les travailleurs résidant dans la zone de Coyah et ses environs subissent quotidiennement ce calvaire, du lundi au dimanche, sans répit. Chaque matin, ils affrontent des embouteillages monstres pour rejoindre leurs services. Cette situation suscite une profonde lassitude et une légitime colère chez les usagers, qui se demandent à quand la fin de cette souffrance.

Beaucoup estiment que si certains hauts responsables, notamment ceux en charge de la sécurité ou de la décentralisation, habitaient cette zone, une solution durable aurait déjà été trouvée. Malheureusement, ce sont les populations les plus modestes, installées à KM 36 et dans ses alentours, qui en paient le prix fort.

Il est donc urgent que l’État prenne ses responsabilités en mettant en place des mesures fermes pour rétablir l’ordre dans cette zone stratégique. Les routes, les échangeurs et les passerelles ne sont pas des marchés ; ce sont des infrastructures publiques à préserver et à protéger.

Une présence permanente des forces de sécurité, une meilleure organisation du marché, ainsi qu’une vaste campagne de sensibilisation des vendeurs et des transporteurs s’imposent pour redonner à KM 36 sa vocation première : celle d’un passage fluide, sécurisé et digne d’une capitale en développement.

Mamadi Diawara

Lire l'article en entier