Présidentielle du 28 décembre : l’Union sacrée met en garde contre un processus « bâclé »

il y a 3 heures 19
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 13 octobre 2025 à Conakry, l’Union sacrée a exprimé ses inquiétudes quant à la conduite du processus électoral en cours en Guinée. Les responsables de cette plateforme politique estiment que la tenue d’une élection présidentielle sans élections locales préalables risquerait de fragiliser davantage la transition.

Selon Ibrahima Sory Diallo, président de l’Union sacrée, les articles 174 et 175 de la nouvelle Constitution définissent les principes de fonctionnement de l’organe chargé d’organiser les élections, mais leur application suppose d’abord l’installation des institutions locales et décentralisées.

« Il faut commencer par les élections communales pour poser les bases administratives et légitimes d’un processus électoral crédible », a-t-il plaidé.

Les membres de la coalition rappellent qu’en 2010, une démarche similaire avait entraîné « plus de cinquante morts et une instabilité politique prolongée ». Pour Ibrahima Sory Diallo, « répéter cette erreur serait un retour en arrière dangereux ».

Sur le plan institutionnel, l’Union sacrée dénonce également une « violation de la Constitution », en référence à la convocation des partis politiques par la Direction générale des élections (DGE). Selon ses responsables, cette structure n’est pas habilitée à organiser des élections nationales, son mandat se limitant au référendum.

Les dirigeants de la plateforme regrettent en outre que le Code électoral, bien que promulgué par le président de la Transition, n’ait toujours pas été rendu public, ce qui, selon eux, traduit « un grave déficit de transparence ».

Ils appellent enfin le président Mamadi Doumbouya à respecter le serment qu’il a prêté en 2021, celui de ne pas être candidat à la prochaine présidentielle.
« Ceux qui l’encouragent à violer son serment ne défendent que leurs intérêts », a prévenu Ibrahima Sory Diallo.

Tout en reconnaissant la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel, l’Union sacrée insiste sur l’importance d’un calendrier électoral cohérent et concerté, débutant par les élections locales.
À défaut, prévient la coalition, « la Guinée risque une transition accélérée, sans fondement institutionnel solide, avec les mêmes tensions que par le passé ».

L’article Présidentielle du 28 décembre : l’Union sacrée met en garde contre un processus « bâclé » est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.

Lire l'article en entier