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Il est des nuits où l’histoire ne se contente pas de s’écrire : elle vacille. Hier, tard dans la soirée, Kissidougou a vécu l’une de ces heures lourdes où la tradition, censée unir, se retourne contre elle-même. Mais au cœur de cette épreuve, une exigence s’impose désormais avec clarté : 𝗹𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲-𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗼𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲..
Depuis plus de douze mois, la succession du patriarche de la préfecture demeure ouverte. Une anomalie grave dans une cité où, de mémoire d’anciens, l’ordre successoral obéissait à une mécanique quasi sacrée : l’aîné de la lignée des pères, à défaut les fils. Simple. Respecté. Incontesté.
Cette fois, la règle s’est grippée. Les intérêts ont remplacé les usages. L’honneur s’est effacé devant l’ego. 𝗘𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲, 𝗽𝗶𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗼𝗿𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃é𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗵𝗶𝗿é𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝘁𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗵𝗼𝗻𝗼𝗿𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲.. Un Game of Thrones sans trône, mais avec des blessures bien réelles.
Trois grandes familles (Faramayah, Ntiyah et Freinsola) assurent historiquement l’autorité morale de Kissidougou. La présidence, elle, revient exclusivement à la famille Faramayah, descendante de Dankaran Touman et de Kissi Kaba Keïta. 𝗨𝗻 é𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲 𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻, 𝗳𝗿𝗮𝗴𝗶𝗹𝗲, 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗺𝗶𝘀 𝗮̀ 𝗿𝘂𝗱𝗲 é𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲.
Face à cette crise qui dépasse le cadre familial et menace l’ossature morale de toute la préfecture, une initiative rare a été prise.
Hier vendredi , à 19h30, le Ministre Secrétaire Général du Gouvernement a convoqué les trois grandes familles et les notabilités de la ville pour tenter l’ultime médiation, après l’échec de plusieurs bons offices, y compris à Conakry.
Selon les doyens, jamais Kissidougou n’avait connu une telle scène : un ministre de la République, au nom de la paix, s’abaissant jusqu’à supplier deux frères de renouer le fil brisé de l’unité. Un geste fort. Humain. 𝗨𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗻𝗼𝗯𝗹𝗲 : 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗵é𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗮𝘂-𝗱𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘀𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀..
La paix, toutefois, ne s’impose pas. Elle se construit. À deux.
Malgré l’appel solennel, les lignes sont restées figées. Les tensions se sont durcies. La déception a envahi l’assistance, du Ministre au préfet, présent malgré une intervention médicale récente, en passant par le grand imam, le président des cadres de Kissidougou et les membres du Directoire préfectoral du mouvement Génération pour la Modernité et le Développement.
Cette nuit douloureuse appelle désormais un sursaut. Kissidougou ne peut être l’otage d’une querelle de personnes quand l’intérêt supérieur de la cité est en jeu. 𝗟𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻’𝗮 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗶 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁è𝗴𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅, 𝘀𝗶 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝘀𝗶 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗿é𝗽𝗮𝗿𝗲 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿. 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗶𝘃𝗶𝘀𝗲, 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 ê𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲𝗹𝘂𝗲, 𝗰𝗼𝗿𝗿𝗶𝗴é𝗲, 𝗱é𝗽𝗮𝘀𝘀é𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲.

Dans cette épreuve, le leadership du Président Mamadi Doumbouya et l’engagement constant du Ministre Secrétaire Général du Gouvernement Benoît Kamano méritent d’être soulignés. 𝗙𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲-𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝘂𝗻 𝗽𝗶𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝘀𝗹𝗼𝗴𝗮𝗻 : c’est un choix exigeant, parfois ingrat, mais indispensable à la stabilité des territoires.
L’appel est désormais clair : que les protagonistes entendent la voix de la raison, que les familles privilégient l’héritage commun plutôt que la victoire individuelle, que les notabilités jouent pleinement leur rôle d’apaisement.

𝗞𝗶𝘀𝘀𝗶𝗱𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂 𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗴𝗮𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝘂𝗻𝗶𝘁é 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗹𝗶𝘁.
L’histoire jugera. Mais dès aujourd’hui, la ville a l’occasion de se hisser au-dessus de cette crise et de rappeler une vérité simple : 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗶𝘅, 𝗶𝗹 𝗻’𝘆 𝗮 𝗻𝗶 𝘁𝗿𝗮𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲, 𝗻𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴é.
CELLULE COM
DIRECTOIRE GMD KISSIDOUGOU
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il y a 3 heures
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