Ousmane Gaoual Diallo : “les aéroports de Kankan et Labé prêts en décembre, Faranah et N’Zérékoré mis en pause’’

À l’occasion d’un échange avec les hommes de médias ce dimanche, le ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, est revenu sur l’état d’avancement des travaux de rénovation des quatre aérodromes annoncés. Une mise au point qui met en lumière les choix budgétaires et les priorités du gouvernement dans le domaine des infrastructures aéroportuaires.

« Pour les aéroports, moi, j’ai hérité d’un projet de rénovation de quatre aérodromes dans le pays. Quand nous sommes arrivés, nous avons fait l’état des lieux et nous nous sommes rendu compte que les ressources financières mobilisées ne pouvaient pas permettre l’achèvement des quatre aéroports. Nous avons donc mis deux aéroports en pause : celui de Faranah et celui de N’Zérékoré, dont le niveau d’avancement était faible — autour de 3 à 4 % — alors que Labé et Kankan étaient déjà à environ 30 %. Nous avons donc maintenu Labé et Kankan. »

Selon le ministre, sur les quatre aérodromes concernés — Kankan, Labé, Faranah et N’Zérékoré — l’accent a été mis sur deux pour des raisons financières.

« Alors, pour les aéroports, moi, j’ai hérité d’un projet de rénovation de quatre aérodromes dans le pays. Quand nous sommes arrivés, nous avons fait l’état des lieux et nous nous sommes rendu compte que les ressources financières mobilisées ne pouvaient pas permettre l’achèvement des quatre aéroports. Nous avons donc mis deux aéroports en pause : celui de Faranah et celui de N’Zérékoré, dont le niveau d’avancement était faible — autour de 3 à 4 % — alors que Labé et Kankan étaient déjà à environ 30 %. Nous avons donc maintenu Labé et Kankan. »

Cette réorientation budgétaire a permis de concentrer les efforts sur les aérodromes de Labé et de Kankan, dont la livraison est prévue pour décembre 2025.

« L’aéroport de Kankan a des dimensions permettant d’accueillir de grands avions — les Airbus A320 ou encore les avions militaires C-50 — avec une piste de 60 à 80 mètres de large et trois kilomètres de longueur. Quant à l’aéroport de Labé, il est dimensionné pour accueillir de grands avions occasionnellement. »

« Avec l’enveloppe financière restante, nous pouvons mener ces projets à terme, avec l’objectif de les livrer en décembre 2025. Cette réorientation budgétaire nous a permis d’avancer », a rassuré le ministre.

Le ministre du Transport a également annoncé la relance de la compagnie nationale : « Pour ceux qui suivent un peu l’actualité, pour celui de Kankan, on a même commencé à poser l’asphalte. Les travaux évoluent très bien. À Labé, tous les terrassements sont terminés. L’aéroport de Kankan a des dimensions permettant d’accueillir de grands avions — les Airbus A320 ou encore les avions militaires C-50 — avec une piste de 60 à 80 mètres de large et trois kilomètres de longueur. Quant à l’aéroport de Labé, il est dimensionné pour accueillir de grands avions occasionnellement. La piste peut le faire, mais nous avons jugé inutile de détruire les bâtiments environnants tant que le trafic ne le justifie pas. Nous verrons l’évolution avant d’envisager une extension. »

Il a aussi précisé que la compagnie aérienne nationale pourrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

« Si tout se passe bien, peut-être que d’ici la fin de l’année, on peut avoir deux petits avions pour relier Conakry-Kankan-Bamako, Conakry-Monrovia-Liberia ou Abidjan, et Conakry-Labé-Banjul. Ce seront de petits avions d’environ 70 places qui assureront ces liaisons. Si la compagnie tient, nous investirons ensuite dans des avions long-courriers », renseigne-t-il.

À travers ces chantiers et projets, le gouvernement entend ainsi renforcer la connectivité aérienne du pays et relancer le transport intérieur, longtemps à l’arrêt, tout en posant les bases d’une future compagnie nationale.

Mayi Cissé

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