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Ce lundi 14 juillet 2025, le journaliste malien Seydou Oumar Traoré, Directeur général de la Radio Baoulé, a été reconnu coupable d’offense envers un chef d’État étranger,le Général Mamadi DOUMBOUYA par le Pôle National de Lutte contre la Cybercriminalité. Le tribunal l’a condamné à douze (12) mois de prison, dont six (6) mois fermes, assortis d’une amende d’un million de francs CFA.
Ce verdict fait suite à la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’une vidéo de 3 minutes et 39 secondes jugée attentatoire à l’image d’un dirigeant étranger.
Une affaire aux répercussions multiples
Le journaliste avait été interpellé le 25 mai 2025, avant d’être placé sous mandat de dépôt le 26 mai, à la suite de la publication controversée de la vidéo. Lors de l’audience qui s’est tenue le jeudi précédent le verdict, le procureur du Pôle avait requis deux ans d’emprisonnement ferme, tandis que le représentant de l’État malien, en sa qualité de partie civile, réclamait une amende de deux millions de francs CFA.
Finalement, la juridiction spécialisée a opté pour une peine mitigée : six mois d’incarcération ferme, assortis de six mois de sursis, ainsi qu’une amende réduite à un million. Une décision que certains considèrent comme un équilibre entre la sanction et le respect du droit à la liberté d’expression.
Les limites de la parole journalistique à l’ère numérique
La condamnation de Seydou Oumar Traoré soulève de nombreuses interrogations dans le paysage médiatique malien. Elle intervient dans un contexte où les plateformes numériques deviennent le terrain privilégié de la libre expression mais aussi d’infractions nouvelles, notamment en matière de cybercriminalité et d’atteinte à la dignité des personnes publiques.
Avec Bamada.net
L’article Offense envers le Général Mamadi Doumbouya, le journaliste malien, Seydou Oumar Traoré écope d’un an de prison, dont 6 mois ferme est apparu en premier sur Actuguinee.org.