N’zérékoré : un mouton vendu jusqu’à 4 000 000 GNF à l’approche de la fête de Tabaski

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À moins de 48 heures de la fête de la Tabaski (Aïd al-Adha), les fidèles musulmans de N’Zérékoré sont confrontés à une flambée des prix des béliers sur le marché. Une tête se négocie cette année entre 3 à 4 millions de francs guinéens, rendant l’acquisition d’une bête un véritable casse-tête pour de nombreux chefs de famille. Mamadou Pathé Diallo, venu acheter un mouton, se plaint de la cherté des prix.

Mamadou Pathé Diallo, fidèle musulman

« Je viens d’arriver, et à peine de demander les prix. Et, je vois que les prix sont un peu élevés. Néanmoins, on n’a pas encore discuté pour tomber d’accord. Les prix varient en fonction des catégories. Il y en a de 1500 000 jusqu’à 4 500 000 francs. Certainement, cela est dû aussi aux prix d’achat pour les vendeurs. Je ne sais pas comment ils les ont achetés. Mais contrairement à l’année passée, il y a une petite majoration des prix. On demande aux autorités d’aider la population par rapport aux frais de transport des marchandises, l’état des routes, les taxes », a-t-il lancé.

Du côté des vendeurs, comme Baba Dramé, la cherté est justifiée par le prix d’achat élevé et les frais de transport. Les petits moutons locaux se vendent entre 1 200 000 et 2 000 000 de francs guinéens. Tandis que les moutons importés du Mali varient de 2 500 000 à 4 000 000 de francs guinéens.

Baba Dramé, vendeur de bétail

« En ce qui concerne le prix, ça dépend du lieu d’achat. Là où on achète pour venir revendre, le prix est cher là-bas. Et, avec les frais de transport, il y a de ces petits moutons qu’on peut revendre entre 1200 000 et 1 400 000 francs. D’autres, jusqu’à 1800 000, voire 2000 000 de francs. Pour les moutons importés du Mali, c’est de 2500 000 jusqu’à 4000 000 de francs. Par rapport à l’an dernier, les prix sont presque les mêmes. Mais, il n’y a pas tellement d’affluence. Ceux qui viennent acheter avec nous ne sont pas nombreux, car en cette fête de tabaski, beaucoup préfèrent acheter les bœufs. Parmi ceux qui viennent, certains se lamentent et d’autres disent que le prix est bon », a fait savoir Baba Dramé.

Un autre vendeur, Ibrahima Sidibé, venu de la sous-préfecture de Gbakédou (dans la préfecture de Beyla), confirme cette tendance.

Ibrahima Sidibé, vendeur de bétails

« Vraiment le marché est cher. Il y a une différence entre cette année et l’année passée. L’année passée, on pouvait gagner un mouton quelque part à 2 200 000 ou 2 300 000 francs. Et cette année, pour les mêmes moutons qu’on pouvait avoir à 2 200 000 ou 2 300 000 francs, c’est entre 3 000 000 et 3 400 000 francs, là où on va acheter pour venir les revendre. Présentement, on peut revendre selon les catégories, entre 3 500 000 et 4 000 000 de francs guinéens. En ce qui concerne l’affluence, les clients viennent. Mais une fois qu’on leur dit le prix, ils se retournent pour dire qu’ils vont revenir. Parmi eux, beaucoup se plaignent du prix. Certains disent même qu’ils vont partir acheter dans les villages. Mais quand ils vont là-bas, ils réalisent que c’est coûteux », a-t-il dit.

De N’Zérékoré, Jean David Loua pour Guineematin.com

Tél : (+224) 620 58 60 02

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