Depuis 2018, près de 90 000 personnes du peuple Antandroy ont été contraintes de quitter le sud de Madagascar, frappé par des sécheresses chroniques. Dans un rapport accablant, Amnesty International dénonce l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire et aux violations des droits fondamentaux des déplacés internes. Conditions de vie indignes, expulsions forcées, familles séparées : les Antandroy sont aujourd’hui parmi les plus vulnérables du pays. Notre invité, Nciko Arnold, conseiller sur la justice climatique pour Amnesty International, revient sur les conclusions de ce rapport et sur les responsabilités des autorités malgaches et de la communauté internationale.