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Après plusieurs mois marqués par des contestations parfois violentes, les ressortissants de la préfecture de Lola se mobilisent pour redorer l’image d’une localité autrefois reconnue comme un havre de paix et de stabilité.
Une série d’initiatives de sensibilisation est en cours pour prévenir tout facteur de destruction de la jeunesse et préparer un avenir meilleur pour cette préfecture frontalière.
Lors d’une rencontre avec les autorités locales et les acteurs communautaires, M. Gnepouna, directeur préfectoral de l’Élevage, a tiré la sonnette d’alarme sur la culture du chanvre indien, une pratique en expansion dans certaines zones de la préfecture.« J’ai appris que certains jeunes se livrent à la culture du chanvre indien. Une mission passera dans les localités concernées pour enquêter. Partout où nous sommes passés, cette question a été évoquée », a-t-il déclaré.
Il a rappelé les récents cas de saisie :« Nous savons ce qui s’est passé à Kanvalyta, dans la sous-préfecture de Gueasso, où une quantité importante de chanvre indien a été découverte, ainsi qu’à Manako, où plusieurs sacs ont été saisis. Certains disent même que les animaux aiment cette plante. Mais je le dis clairement : ceux qui s’y adonnent, doivent arrêter. »
De son côté, M. Kpakilé Camara, directeur sous-préfectoral de la Jeunesse de Gueasso, a dénoncé la dégradation des rapports entre agriculteurs et éleveurs dans la région. « Personne ne veut plus des bœufs dans la sous-préfecture de Gueasso. Autrefois, les terres étaient données ou louées, pour un sac de riz par an. Aujourd’hui, certains revendent les parcelles aux éleveurs pour jusqu’à 15 millions de francs guinéens. Beaucoup de jeunes préfèrent spéculer plutôt que de travailler la terre. » Selon lui, cette situation favorise également l’implantation de champs de chanvre indien. « À Kebeyakoré, nous sommes partis pour réclamer une amende sur un champ de riz. Mais en arrivant, nous avons découvert un immense champ de chanvre indien. Le jeune propriétaire avait pris la fuite. »
Dans les localités de Founembadou et Lainé, des femmes ont, quant à elles, dénoncé les agissements de certains éleveurs locaux. Ces derniers, en retour, pointent du doigt la prolifération des champs de culture illicite qui menacent leurs activités. Les autorités préfectorales appellent à la vigilance et à la responsabilité de tous les citoyens, afin de préserver la paix et la cohésion sociale dans la préfecture de Lola.
Des campagnes de sensibilisation sont en cours, pour dissuader la jeunesse de s’adonner à la culture du chanvre indien et promouvoir des activités agricoles légales et durables.
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il y a 2 heures
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