Kindia : une jeune femme violemment agressée par son copain après un avortement présumé

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À Kindia, plus précisément dans le quartier Sambaya de la commune urbaine, une jeune femme d’une vingtaine d’années, Oumou Hawa Bah, a été sauvagement battue par son copain, qui l’accuse d’avoir avorté de son enfant.

Interrogé, le président du conseil de quartier de Sambaya revient sur les circonstances dans lesquelles il a été informé :

 « Nous avons entendu des cris dans le bas-fond, et le matin, certains citoyens s’y sont rendus. Ils ont trouvé des traces de sang, alors ils ont appelé le chef de secteur pour l’informer, qui à son tour m’a rapporté les faits. Je leur ai demandé d’enquêter. J’ai ensuite dépêché le chargé des conflits sur le terrain. Ils ont suivi les traces de sang jusqu’à leur disparition, mais sans rien trouver, ils sont revenus me faire le point. »

« Soudainement, le chef du secteur SONAP m’a appelé pour m’informer qu’une jeune fille avait été retrouvée inconsciente sur la terrasse d’un kiosque. Je me suis immédiatement rendu sur les lieux. Sur place, j’ai constaté qu’elle n’était pas morte, mais gravement battue. Elle a pu décliner son identité : Oumou Hawa Bah, originaire de Solia, un quartier voisin. Elle a expliqué être venue rejoindre un jeune homme appelé Alpha, ici dans mon quartier. »

« Elle nous a indiqué la maison de ce dernier. J’ai alors ordonné à mon chargé des conflits de s’y rendre pour l’arrêter et le conduire au poste de police, ce qui a été fait. J’ai pris en charge la victime et l’ai conduite à l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia pour recevoir les premiers soins. Jusqu’à présent, aucun membre de sa famille ni de celle du présumé auteur ne s’est manifesté. Elle est donc prise en charge par le quartier », a expliqué Ibrahima Femba Soumah.

Aux dernières nouvelles, le mis en cause a été interpellé par les autorités du quartier et remis à la justice.

 Quant à la victime, elle est alitée à l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia, en attendant de retrouver ses parents.

Les actes de torture et de violences physiques deviennent malheureusement monnaie courante dans notre pays. Le dernier cas en date remonte à une femme battue, puis calcinée par son mari dans la commune de Sanoyah, dans le Grand Conakry.

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