Guinée : l’AMDH exhorte l’État à respecter les instruments juridiques garantissant la liberté de la presse

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Les déclarations sur la situation de la liberté de la presse en Guinée se multiplient.

Alors que le pays connaît une restriction sans précédent des libertés et a chuté de 25 places dans le classement mondial de la liberté de la presse, selon le dernier rapport de Reporters Sans Frontières, l’Alliance des Médias pour les Droits Humains en Guinée (AMDH) déplore vivement cette situation.

Dans une déclaration publiée ce vendredi 2 mai 2025, cette association de journalistes engagée pour le respect des droits humains a exhorté l’État à prendre des mesures concrètes, afin de garantir l’application des textes réglementaires encadrant l’exercice libre et indépendant du métier de journaliste en Guinée.

Ci-dessous, une copie des recommandations de l’AMDH :

Face à ces multiples violations des droits et libertés des journalistes, l’Alliance des Médias pour les Droits Humains en Guinée (AMDH), appelle :

– Le Gouvernement :

– Au respect des textes juridiques nationaux, régionaux et internationaux auxquels l’Etat Guinéen a souscrits en matière de protection des Droits Humains, notamment le droit à l’information et la liberté d’expression ;

– A garantir davantage la sécurité des journalistes et particulièrement lors des manifestations sociopolitiques ;

– A procéder à la restitution dans les meilleurs délais, des agréments des médias fermés en vue d’une reprise correcte et effective de leurs émissions pour le bonheur de leurs auditeurs et téléspectateurs ;

– A mettre en place un fonds de soutien financier pour assister les journalistes et techniciens en détresse qui ont perdu leurs emplois ;

– A mettre fin aux menaces, intimidations et harcèlements dont sont victimes certains journalistes dans l’exercice de leur métier ;

– A diligenter les enquêtes pouvant conduire à retrouver Habib Marouane Camara et assurer son retour dans sa famille biologique et professionnelle ;

– A garantir l’accès équitable aux informations et aux événements d’intérêt national à tous les médias publics et privés ;

– A accélérer le processus devant aboutir à la signature de la convention collective pour les journalistes et techniciens des médias privés ;

– A doter les journalistes et techniciens des médias publics d’un statut particulier ;

– Enfin, la promulgation de la loi L2020 portant droit d’accès à l’information publique en République de Guinée.

II- Les Partenaires au développement :

– A maintenir leur élan de solidarité à l’égard de la presse guinéenne ;

– A poursuivre leur appui technique et financier pour le renforcement des capacités techniques et professionnelles des hommes et femmes des médias guinéens.

Synthèse de Hadja Kadé Barry

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