Guerre Iran-Israël : Pour une fois encore, l’aigle baissa la tête ! [Par Souleymane Doumbouya]

Après la débâcle du lundi 05 au dimanche 10 juin 1967, du monde arabe représenté par l’Égypte, la Syrie, l’Iraq et la Jordanie face à l’entité Sioniste représentée par Israël agissant par une légitime défense préventive, nous voici encore face à un quasi remake mais aux goûts et conclusions différents de la fameuse « guerre des six jours » !

En effet, du vendredi 13 au mardi 24 juin 2025, jour pour jour, avec le même et fallacieux argument, poursuivant ses velléités expansionnistes Sionistes, Israël par surprise, attaqua de façon combinée (attentats Terroristes et raids aériens), une sorte d’asymetrie propre aux lâches criminels avait infligé au résilient mais brave peuple iranien des pertes considérables. Les réactions actuelles et foudroyantes avec une puissance de feu jamais déployée contre l’agresseur Sioniste, l’ameneront sans condition avec son maître (USA), a sollicité rapidement une trêve qui apparaît sans fioritures comme une défaite.

En effet, en attendant la signature des termes d’un accord pour une paix plus durable aux proche et moyen Orient, un fait majeur vient de se produire dans la géopolitique internationale : la renaissance (5000 ans de civilisation et d’histoire avait certes déjà révélé l’Iran bâti sur la nation Perse) d’une nouvelle puissance militaire sur laquelle il faut désormais compter !

Vaincue et pliée en quatre (04), l’entité Sioniste doit désormais accepter, l’existence et la cohabitation avec l’Etat palestinien pour une paix durable aux proche et moyen Orient.

Le gendarme du monde USA, lui ayant pris peur, alors on vivra mieux maintenant. Douze (12) jours auront suffit au vaillant peuple iranien d’écrire l’une ou je dirais, la plus grande histoire guerrière de l’ère moderne, c’est-à-dire, la fin de l’hégémonie militaire américaine. Le monde est devenu multipolaire. L’orgueil et l’arrogance étant les plus grands ennemis au niveau d’un homme comme contre un Etat, il est grand temps que les USA retournent à la philosophie du Feu Président Jimmy Carter : c’est-à-dire, prioriser la diplomatie et la résolution pacifique des différends à la guerre. De toute façon, l’histoire universelle a prouvé que ce sont les guerres et les conquêtes qui ont toujours facilité et précipité les declins de tous les grands empires!

Le Président Trump qui est mon préféré doit être celui-là qui imprime ce tournant décisif dans la politique extérieure des USA qui reste des plus exécrables. Même le pauvre Président Barack Obama « Prix Nobel de la Paix » 2009, induit en erreur deux (02) ans plus tard par la France de Sarkozy porte encore comme un chemin de croix, cette souillure et tâche noire de l’assassinat du Guide Libyen Kadhafi dont les conséquences restent : la propagation du terrorisme au sahel où nos pauvres populations déjà confrontées à un environnement des plus austères lié aux changements climatiques se voient rajoutées à leurs péchés et malheurs une situation sécuritaire sans précédent.

Les USA perdent aujourd’hui, l’essentiel de leurs influences extérieures : plus de USAID, une puissance militaire mise à rude épreuve par l’Iran d’une part et d’autre part avec une impuissance établie de L’OTAN à contrer l’OURS Russe dans la protection de son antre menacé par les agissements indélicats de la petite Ukraine sous l’égide du comédien et clown cocaïné de Zelenski qui a transformé la Présidence de cet ancien allié à un véritable cirque.

Les USA ont-ils atteint l’apogée ou est-ce les premières marches d’un déclin devenu irréversible ?

Nous attendons de voir! Toutefois, une seule évidence, il y’aura un avant et après du 12 – 24 juin 2025!

Souleymane Doumbouya

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