Dr Mansaré: « Depuis notre création, nous ne sommes ni consultés ni associés à aucune décision ou activité majeure concernant l’école guinéenne »

il y a 4 heures 35
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le Syndicat national de l’enseignement franco-arabe de Guinée (SNEFAG) est monté au créneau pour dénoncer son exclusion des consultations organisées par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) sur les problèmes qui touchent l’école guinéenne.

Dr Ibrahima Mansaré, Secrétaire général du SNEFAG, a vivement critiqué l’attitude du ministère, appelant les autorités à revoir leur perception de l’enseignement franco-arabe.

« Franchement, je suis très étonné par l’attitude du ministère envers notre syndicat », a-t-il déclaré.

« Nous sommes une nouvelle organisation, responsable et respectueuse des règles et qui se veut une force de proposition. Depuis notre création, il y a un peu plus d’un an, nous ne sommes ni consultés ni associés à aucune décision ou activité majeure concernant l’école guinéenne, alors même que nous représentons 20 à 21 % de l’effectif », a-t-il rappelé.

Un appel au respect et à la considération

Dr Mansaré a souligné que son syndicat ne cherche pas la confrontation, mais la reconnaissance. Il a rappelé que les membres de son équipe, qui sont des professeurs d’université et des consultants internationaux, ont un parcours académique solide qui ne leur permet pas de s’abaisser à un niveau de discours stérile.

Il a lancé un appel solennel au ministre Jean-Paul Cedy, à son secrétaire général et aux autres cadres du ministère afin qu’ils considèrent l’enseignement franco-arabe à sa juste valeur.

« Nous souhaitons être consultés comme les autres syndicats. Il est dans l’intérêt de l’école guinéenne de ne pas exclure une partie aussi importante du débat », a-t-il ajouté.

Le leader syndical a insisté sur le fait que la nouvelle génération d’enseignants franco-arabes n’est pas complexée.

« Nous avons été formés dans les meilleures universités du monde et nous sommes capables de rendre service à la nation », a-t-il martelé.

Il a toutefois salué la décision du ministère d’inviter pour la première fois les lauréats des écoles franco-arabes à la remise des prix aux côtés de leurs camarades de l’enseignement général lors de la Semaine Nationale du Mérite Scolaire SENAMSCO, une initiative qu’il a qualifiée de « grand pas ».

Cependant, il a précisé que la question n’est pas matérielle, mais bien une question de considération et de respect mutuel. C’est pourquoi, a-t-il lancé: « Nous exigeons la considération et le respect que nous méritons », a conclu le Dr Mansaré.

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier