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Le livre raconte l’histoire d’un jeune lycéen, issu d’une famille déchirée par la violence d’un père autoritaire. À travers ce personnage, Juliana Diallo explore la souffrance silencieuse que vivent de nombreux jeunes dans des foyers où la peur règne et où l’on ne peut remettre en question l’autorité parentale.
« Il y a beaucoup de jeunes qui vivent des situations pas simples dans les familles. Ils se sentent coupables, déçus, angoissés, mais à qui peuvent-ils se confier ? », s’interroge l’auteure.
Pour le personnage principal Malick, la lecture devient un refuge, une forme de thérapie. Grâce à un adulte bienveillant qui lui prête régulièrement des livres, il découvre la puissance de la littérature et y trouve les outils pour se reconstruire et mûrir. « La littérature, c’est comme une thérapie. À travers elle, on se découvre, on s’inspire, on apprend à grandir », explique Juliana Diallo.
Installée en Guinée depuis 34 ans, Juliana Diallo revendique un regard à la fois intérieur et extérieur sur le pays. « Je suis d’origine hongroise, mais je vis en Guinée depuis plus de trois décennies. Bien que je me considère comme Guinéenne, j’ai mon propre angle de vue. Dans mes livres, je raconte la Guinée à travers mon expérience. »
Ses romans, souvent centrés sur les femmes, les familles et les réalités sociales, abordent sans détour les sujets parfois tabous. Dans L’Envol, elle met en lumière la violence familiale, un thème rarement évoqué publiquement. « On aime parler des familles heureuses, mais on a honte d’évoquer celles où il y a la peur et la souffrance. Pourtant, il faut apprendre à faire avec, à prendre de la hauteur. »
Interrogée sur la place du livre face aux écrans, Juliana Diallo reste optimiste : « Les livres ne vont jamais disparaître. Un roman, c’est une histoire complexe qui demande du temps et de la réflexion. Rien ne remplace cette puissance de la lecture. »
L’auteure appelle à renforcer la promotion du livre auprès des jeunes : « Les écoles ont un rôle essentiel. Il faut multiplier les événements littéraires et remettre la lecture au cœur de l’éducation. », martèle-t-elle.
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il y a 4 heures
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